quarta-feira, 30 de setembro de 2009

DANIEL BARENBOIM


Daniel Barenboim, famoso pianista e maestro argentino (e também israelita, palestiniano e espanhol, tem as quatro nacionalidades, por motivos políticos) esteve recentemente entre nós.

Apresentou-se, como pianista, em dois concertos, tendo interpretado Chopin de forma notável, concedeu ao Público (29 de Setembro) uma entrevista de referência sobre o conflito israelo-palestiniano e falou do seu livro Está Tudo Ligado - O Poder da Música, agora traduzido para português.

Embora judeu, considera Barenboim que a política prosseguida nas últimas décadas pelos sucessivos governos israelitas é criminosa em relação aos palestinianos e suicidária em relação aos próprios israelitas.

Importa ler o livro e também a entrevista para tirar as dúvidas, a quem porventura ainda as tiver, sobre o comportamento do Estado de Israel desde a sua fundação em 1948. A análise de Barenboim é de uma lucidez impressionante e, vinda de um judeu e de um homem de cultura e de elevada estatura moral, presume-se que isenta. De resto, os factos falam por si.

Numa tentativa de aproximar árabes e judeus, Barenboim criou com o falecido académico palestiniano-norte-americano Edward Saïd a West-Eastern Divan Orchestra, composta por jovens músicos, e que tem dado concertos em vários países, incluindo o célebre concerto de Ramallah, em 21 de Agosto de 2005.

Espera-se que o exemplo de Barenboim dê frutos e que outras iniciativas se sucedam, na procura da Paz.

sábado, 26 de setembro de 2009

OS NOVOS CONSERVADORES



L'auteur de l'«Enquête sur les nouveaux réactionnaires» publie un nouvel essai dénonçant l'offensive contre les Lumières à l'échelle planétaire.


(Entrevista a Daniel Lindenberg - Le Nouvel Observateur nº 2340 (10 a 16 Setembro 2009)

Le Nouvel Observateur. - Sept ans après la polémique suscitée par votre livre «le Rappel à l'ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires», vous écrivez que «les nouveaux réactionnaires ne sont plus des éclaireurs, ils sont au pouvoir». Comment analysez-vous cette «régression idéologique» ?

Daniel Lindenberg. - En 2002, un «politiquement correct» était en train d'en chasser un autre. Et, comme toujours, le conformisme le plus plat se parait d'une défroque rebelle. L'heure était, en littérature comme en philosophie politique, à la levée des tabous. Feu sur le «droits-de-l'hommisme», l'héritage soixante-huitard, la culture de l'excuse face aux sauvageons de banlieue, et j'en passe. Mais il y avait aussi dans l'air du temps un microclimat «orwellien». Une «nov-langue» subtile s'insinuait, où, pour ne prendre que cet exemple, la laïcité, généreusement «ouverte» pour les uns, devenait à la demande une machine à fermer la porte au nez des autres. Mais, bah, il ne s'agissait que de jeux de l'esprit. Ces nouveaux réactionnaires et ces idéologues «républicains» agissaient en ordre dispersé et ne voulaient surtout pas apparaître comme des faiseurs de rois. Mais, avec le long hiver du chiraquisme, un homme et son brain-trust se préparaient méthodiquement à ramasser la mise. Le catéchisme que je m'étais efforcé de révéler dans «le Rappel à l'ordre» fit les beaux jours de la campagne de la droite «décomplexée» (toujours ces fameux tabous !) en 2007. Quelques-uns se rallièrent ouvertement, d'autres pas, mais ce n'était pas là l'essentiel. L'important peut se résumer par ce slogan de la «rupture» par lequel Nicolas Sarkozy et ses plumes signifiaient que la droite assumait désormais son appétit de revanche non seulement contre «68», mais encore contre soixante ans d'Etat-providence et aussi, on le souligne moins, de «repentance», entendez la reconnaissance des fautes et des crimes de l'Etat français de Vichy à la guerre d'Algérie. Aujourd'hui les idées des nouveaux réactionnaires de naguère sont au pouvoir, avec une touche supplémentaire venant tout droit de la New Right américaine des années 1970, ce qui signifie en clair un arsenal intellectuel venu tout droit du pire XIXe siècle : prédisposition génétique au crime et à la folie et emprisonnement systématique des classes dangereuses. Une politique pénale s'est ensuivie, qui fait aujourd'hui exploser la «capacité d'accueil» des prisons. Foucault, reviens, ils sont devenus fous ! Ceux qui s'émerveillent du «pragmatisme» de nos dirigeants actuels, voire de leur «conversion» à l'anticapitalisme, feraient mieux d'être attentifs à la cohérence d'un projet idéologique qui n'a pas perdu le cap. Mais ceci est une autre histoire...


N. O. - On assiste selon vous à une mondialisation des courants conservateurs contre les Lumières, au Nord comme au Sud. Est-ce une offensive concertée ? Peut-on vraiment croire à l'émergence d'une «internationale anti-Lumières»


D. Lindenberg. - Il n'y a évidemment ni complot ni offensive concertés. Il n'y a pas d'«internationale», mais une mondialisation des courants de pensée. Au Sud, comme au Nord, de l'Amérique à la Chine, en passant par l'Inde, le monde musulman, l'Afrique et, naturellement, l'Europe, ce sont les mêmes idéologies qui s'affrontent autour des questions de la rationalité et de la société ouverte. Suite à l'effondrement du communisme et du marxisme, ce sont les courants les plus rétrogrades qui ont retrouvé une nouvelle jeunesse. On ne voit en général que les conflits qui les opposent, en les ethnicisant. C'est ce que Huntington et ses nombreux épigones ont appelé «le choc des civilisations». Mais il existe bel et bien des collusions ponctuelles entre ces ennemis prétendument irréconciliables. Patrick Haenni a pu parler d'«axe de la vertu» à propos des luttes communes qu'ont menées, dans divers pays, dont la France, des «intégristes» musulmans, juifs, catholiques, protestants... contre le pacs, l'avortement, le mariage homosexuel, sans oublier le front uni contre l'enseignement de la théorie darwinienne de l'évolution. Il se peut que ces formes d'«union sacrée» viennent demain sérieusement compliquer l'échiquier géopolitique. Il est clair que, sans «chef d'orchestre clandestin», les idées de la révolution conservatrice européenne des années 1930 ont essaimé dans les directions inattendues. Ainsi certains théologiens iraniens des années 1960 se sont enthousiasmés pour Ernst Jünger et sa conception «héroïque» de l'existence. «L'être humain a soif d'héroïsme, a soif de sacrifice.» Cette rhétorique se retrouve chez les néo-conservateurs américains d'aujourd'hui. Ces derniers sont en effet perméables à la rhétorique de l'héroïsme et du sacrifice. Le succès du nationalisme ethnique chez un grand nombre de peuples du «Sud» est, lui aussi, souvent de filiation occidentale. D'un certain Occident, cela va sans dire, qui est plutôt celui de Spengler que de Voltaire.



N. O. - Vous écrivez que, «partout dans le monde, la religion apparaît au premier plan lorsqu'il s'agit de trouver remède aux troubles identitaires qui accompagnent la globalisation». Comment se traduit ce retour politique du religieux ?


D. Lindenberg. - Toutes les enquêtes le confirment année après année : il n'y a pas de «retour» massif à la religion. La sécularisation continue son petit bonhomme de chemin, et s'étend même géographiquement. Mais, de façon concomitante, l'usage politique du religieux n'a jamais été autant pratiqué. Olivier Roy, dans ses travaux («la Sainte Ignorance», Seuil, 2008), explique ce paradoxe apparent. Le déclin des cultures et des communautés traditionnelles fait de l'appartenance religieuse, souvent bricolée et réinventée, le seul marqueur identitaire pour des individus pris de vertige dans le maelström de la «société liquide». Par ailleurs ceux qui veulent revenir sur la modernité démocratique (ou l'empêcher d'advenir) vont reprendre la démarche qui fut jadis celle de Charles Maurras, génial inventeur de l'idée même de révolution conservatrice. Chez le chef de l'école néoroyaliste, la conviction philosophique - hostile au christianisme - est radicalement séparée de la stratégie métapolitique (l'alliance avec l'Eglise romaine comme rempart contre la démocratie). C'est ainsi qu'on a pu définir Maurras, sans craindre l'oxymore, comme un «catholique athée». Sans aller aussi loin dans la dissociation, ceux qu'on appelle dans divers pays les «théoconservateurs» ou «athées dévots» appliquent la fameuse formule qui veut que «les ennemis de mes ennemis sont mes amis». Benoît XVI rassemble ainsi autour de sa figure emblématique ceux qui pensent que l'«Occident» est menacé par deux périls : le relativisme des valeurs et l'islam. Ce qui est vrai en Europe l'est aussi ailleurs, en changeant simplement les noms. L'actualité, qui favorise les obscurantismes en tout genre, favorise également le développement des peurs irrationnelles et quasi millénaristes. En témoigne le regain actuel et général des cauchemars apocalyptiques de masse, à travers lesquels la mondialisation des idées connaît un de ses développements les plus étonnants.

N. O. - Pour vous, le nouveau spectre qui hante l'Europe depuis la chute du communisme est l'islam. Pourquoi l'«islamophobie» est-elle à vos yeux l'une des facettes de la «révolution conservatrice» ?


D. Lindenberg. - L'islamophobie est un élément capital dans la mesure où les néoconservateurs, en bons lecteurs de Cari Schmirt, conçoivent la politique comme relation «ami-ennemi». Or depuis la fin de la guerre froide l'ennemi «rouge» s'est évanoui. Le musulman, décrit globalement comme arriéré et barbare, fera donc l'affaire, réalité du djihadisme aidant. Autre avantage, il permet de piéger la gauche, d'abord en jouant habilement sur des points sensibles comme l'égalité des hommes et des femmes, le rejet de l'antisémitisme ou la dénonciation des crimes homophobes, voire la défense des Lumières, comprise, une fois n'est pas coutume, comme une preuve supplémentaire de la «supériorité occidentale». Mais aussi, comme on le voit en Europe, la stigmatisation permanente de l'islam permet, comme l'antisémitisme hier, d'offrir aux masses un substitut de la lutte des classes. Le «mouton égorgé dans la baignoire» se révèle beaucoup plus mobilisateur électoralement en tant que repoussoir que le capitaliste d'hier avec son haut-de-forme et son gros cigare !

* * *

Professeur émérite à l'université de Paris-VIII et historien des idées, Daniel Lindenberg est notamment l'auteur du «Rappel à l'ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires» (Seuil-la République des Idées, 2002). Il publie cette semaine : «le Procès des Lumières. Essai sur la mondialisation des idées» au Seuil.

sexta-feira, 25 de setembro de 2009

EDWARD SAÏD

No sexto aniversário da sua morte, importa consignar algumas palavras à figura extraordinária que foi Edward Saïd.


Nascido em Jerusalém (que então se encontrava sob mandato britânico) em 1 de Novembro de 1935, Edward Saïd, filho de palestinianos cristãos protestantes, morreu em Nova Iorque a 25 de Setembro de 2003, vítima de leucemia, após uma carreira notável de professor nas mais prestigiadas universidades norte-americanas, de ensaísta brilhante e de activista político em defesa da Causa Palestiniana.


Devido à actividade comercial do pai, viveu os primeiros anos da sua vida entre o Cairo e Jerusalém, tendo a família emigrado para o Egipto com a independência do Estado de Israel em 1948. No Egipto frequentou várias escolas, nomeadamente o Victoria College (El-Nasr) de Alexandria, o estabelecimento privilegiado do ensino de inglês naquela cidade, onde teve colegas de vários países do mundo árabe, muitos dos quais se viriam a distinguir mais tarde na política, nas letras e nas artes, como o rei Hussein da Jordânia ou actor Omar Sharif. Por ser um estudante turbulento, foi expulso daquela escola e os pais enviaram-no para os Estados Unidos, para um colégio interno (o Mount Hermon School) no Massachusetts, onde se tornou um dos melhores alunos.


Em 1957 obteve o Bachelor of Arts, na Universidade de Princeton, e em 1960 o grau de Master of Arts e em 1964 o grau de Ph.D (Doctor of Philosophy) pela Universidade de Harvard (em Cambridge). Em 1963 tornara-se professor da Universidade de Columbia (em Nova Iorque), onde ensinou Inglês e Literatura Comparada. Leccionou também em Harvard, na Universidade John Hopkins (em Baltimore) e na Universidade Yale (em New Haven, no Connecticut). Foi membro da American Academy of Arts and Sciences, da American Academy of Arts and Letters, da Royal Society of Literature e da American Philosophical Society. Colaborou regularmente em diversos jornais como The Nation, The Guardian, Le Monde Diplomatique, The London Review of Books, Al-Ahram e Al-Hayat. Concedeu numerosas entrevistas ao longo da sua vida, muitas das quais em conjunto com o seu colega e amigo e activista político Noam Chomsky.


Foi também, durante muitos anos, crítico musical, e em 1999 fundou, com outro amigo seu, o famoso pianista e maestro argentino Daniel Barenboim (que possui também as nacionalidades israelita, por ser judeu, palestiniana e espanhola) a West-Eastern Divan Orchestra, com sede em Sevilha e que reúne jovens músicos árabes e judeus. Deve dizer-se que Barenboim, figura mundialmente conhecida, é um defensor dos direitos dos palestinianos, o que lhe tem valido fortes críticas em Israel, nomeadamente quando, ao receber no Knesset, na presença do Presidente do Estado e da Ministra da Educação, o Prémio Wolf, em 2004, citou a Declaração de Independência de Israel de 1948, para denunciar a política sionista. Já em 2001 Barenboim provocara uma tempestade em Israel ao dirigir no Festival de Jerusalém, tocada pela Berlin Staatskapelle e como extra-programa, uma obra de Wagner, dado que o compositor fora proscrito pelos israelitas desde 1938 (data da Noite de Cristal), devido às suas alegadas convicções anti-semitas.


A obra de Edward Saïd é vasta e de importância capital, quer para os estudos de literatura quer para os estudos árabes, quer sobre a Questão Palestiniana. Escreveu também um livro de memórias, Out of Place (1999), traduzido em francês com o título À contre-voie.


Entre os numerosos livros, incluindo colectâneas de textos e volumes de entrevistas, destacam-se:


- 1966 – Joseph Conrad and the Fiction of Autobiography

- 1973 – The Arabs Today: Alternatives for Tomorrow (com Fuad Suleiman)

- 1975 – Beginnings: Intention and Method

- 1978 – Orientalism

- 1979 – The Question of Palestine

- 1981 – Covering IslamHow the Media and the Experts Determine How we See the Rest of the World

- 1983 - The World the Text and the Critic

- 1986 – After the Last Sky: Palestine Lives

- 1988 – Blaming the Victims: Spurious Scholarship and the Palestinian Question

- 1988 – Nationalism, Colonialism and Literature: Yeats and Decolonization

- 1991 – Musical Elaborations

- 1993 – Culture and Imperialism

- 1994 – The Politics of Dispossession: The Struggle for Palestinian Self-Determination, 1969-1994

- 1995 – Peace and Its Discontents: Essays on Palestine in the Middle East Peace Process

- 1999 – Out of Place: A Memoir

- 2000 – The End of the Peace Process: Oslo and After

- 2000 – Reflections on Exile and Other Essays

- 2001 – Power, Politics and Culture (entrevistas)

- 2002 – Parallels and Paradoxes: Explorations in Music and Society (com Daniel Barenboim)

- 2003 – Culture and Resistance (entrevistas)

- 2003 – Freud and the Non-European

- 2004 – From Oslo to Iraq and the Roadmap (póstumo)

- 2006 – On Late Style: Music and Literature Against the Grain (póstumo)


Da vasta e diversificada bibliografia de Edward Saïd, Orientalism permanece o livro mais polémico. Sempre o Oriente exerceu um fascínio sobre o Mundo Ocidental, mas é especialmente a partir da expedição de Bonaparte ao Egipto, em 1798, que o interesse dos europeus pelo Médio Oriente e pelo Mundo Árabo-Islâmico se converte numa verdadeira paixão. Nascia, assim a disciplina do Orientalismo, que não cessou de ganhar adeptos até aos dias de hoje. Os séculos XIX e XX assistem a uma verdadeira romagem de intelectuais e artistas para o Norte de África e para o Médio Oriente, que imortalizam em textos e pinturas, que constituem importante acervo da cultura ocidental, as paisagens e os costumes dessas terras então consideradas exóticas. Para se ter uma ideia da importância da influência do Mundo Árabe, Turco e Persa (muito mais do que da Índia, da China ou do Japão) deve consultar-se a magnífica obra ilustrada de GérardGeorges Lemaire, L’Univers des Orientalistes.


Ora é contra esta visão ocidental dos Árabes e da sua cultura que se ergue Edward Saïd, considerando-a uma imagem deformada e romântica. Argumenta Saïd que os europeus construíram uma tradição baseada em percepções falsas e em preconceitos colonialistas e que distorceram a verdadeira realidade do Mundo Árabe, apresentando-o como terra de prazeres, de luxo (para os ricos), de sensualidade e também de petróleo (mas isso é um capítulo mais recente), enfim, como terra das mil e uma noites, cujos contos (alguns) são ensinados desde muito cedo às crianças europeias. Mais afirma Saïd que esta imagem, tida como autêntica, justificou e permitiu o colonialismo britânico e francês e depois o imperialismo americano. Também o académico critica acerbamente as elites árabes que interiorizaram as ideias orientalistas do Ocidente sobre a cultura árabe, o que não causa espanto, pois essas elites foram educadas até há pouco tempo quase exclusivamente ou no estrangeiro ou nas suas terras mas em colégios e universidades de curriculum ocidental.


É compreensível, e era esperado, que Orientalism desencadeasse uma imensa controvérsia nas sociedades ocidentais, nomeadamente nos Estados Unidos, logo tendo surgido argumentos a favor e contra Saïd. Travaram-se numerosas polémicas, sendo a mais célebre a que Saïd manteve com o islamólogo judeu norte-americano Bernard Lewis, que contestou as acusações formuladas por aquele de racismo e colonialismo por parte dos europeus e americanos.


Uma leitura atenta e isenta (tanto quanto possível) da questão levar-nos-á a concluir que há muita verdade nas teses de Edward Saïd mas que o Orientalismo, enquanto disciplina, também não é mera ficção produzida pela imaginação ocidental, antes está alicerçado em muitas experiências vividas não só pelos escritores, pintores, cientistas e militares como por tantos outros homens (e mulheres) comuns que percorreram e percorrem o Mundo do Islão. E é alimentado, nos dias de hoje, por uma multidão frenética de turistas, que procura encontrar nas suas digressões uma parcela, ainda que ínfima, de um paraíso perdido que lhes foi narrado, na infância ou na idade adulta, seja ele das ruínas, das roupas, do sexo, da comida, da paisagem, mesmo da religião.


terça-feira, 22 de setembro de 2009

O PROCESSO DE SÓCRATES


Sócrates, velho filósofo da Antiga Grécia, após controverso processo, foi condenado à morte por - com as suas ideias - corromper a juventude. Parece que os seus juízes consideraram que mantinha uma "relação difícil com a verdade". Tendo-lhe sido facultada a fuga pelos amigos, preferiu beber a taça de cicuta.

O processo de Sócrates, que apaixonou uma legião de estudiosos ao longo dos séculos, tem sido objecto de numerosos trabalhos, de que se exibem aqui dois livros de referência. Dos ensinamentos de Sócrates, deixou Platão o inestimável registo.

Ao longo dos últimos quatro anos, tem decorrido em Portugal um outro processo de Sócrates, o de José Sócrates Pinto de Sousa. Também sobre este Sócrates contemporâneo se tem falado de uma "relação difícil com a verdade". E, de facto, as trapalhadas em que tem estado enredado não abonam muito quanto à sua credibilidade. Desde as promessas não cumpridas ao pretenso envolvimento em negócios menos claros. Ao que acresce a governação medíocre de um governo de ministros pouco competentes (talvez outros, melhores, não tenham aceite embarcar no navio) e um claro desvio (já iniciado por Guterres) da matriz tradicional do Partido Socialista.

Mas também é verdade que nenhum primeiro-ministro foi objecto de um processo de ataque tão sistemático quanto José Sócrates.

Nas eleições que se avizinham, deverá o povo português escolher um partido que forneça o novo chefe do Governo. E apesar das desilusões deste governo de maioria absoluta do Partido Socialista, afigura-se neste momento que o PS voltará a ganhar as eleições, ainda que por escassa maioria. Isto, porque o PSD, partido natural da alternância no nosso sistema político, não apresentou até hoje propostas significativamente distintas de governação e porque a sua líder não consegue fazer passar para o eleitorado a imagem de um perfil suficientemente convincente. Compreende-se a dificuldade de imaginar soluções substancialmente distintas das do PS, já que Sócrates tem aplicado um programa que mesmo Sá Carneiro (que conheci pessoalmente) consideraria demasiado à direita. E sabe-se, também, que o PSD continua a ser um coro de vozes dissonantes. Arriscaria mesmo a dizer que os maiores adversários de Manuela Ferreira Leite se encontram no Partido Social-Democrata.

O estado em que se acha a 3ª República, ao fim de 35 anos, é profundamente lamentável. Não tem Manuela Ferreira Leite estatura para substituir José Sócrates, não obstante a medíocre governação deste nos últimos quatro anos. E não têm os outros três candidatos perfil bastante para assumir a chefia do Governo embora não sejam teoricamente piores do que os dois protagonistas.

Neste momento difícil que Portugal - e o mundo - atravessa, para mais com uma grave crise económica global, necessita o nosso país de um homem providencial que ponha a casa em ordem. Recordo que, em plena agonia da IV República, os franceses apelaram ao general De Gaulle que restituísse às instituições o prestígio, aos cidadãos a confiança e à nação um desígnio. Mas os tempos mudaram, e nas últimas eleições francesas os cidadãos que recusaram duas figuras menores, Nicolas Sarkozy e Ségolène Royal, ou se abstiveram, ou votaram num candidato sem possibilidades e também sem carisma, François Bayrou.

É notória a ausência de estadistas de vulto em toda a Europa, que se vai afundando entre compromissos e contradições. Receia-se para o futuro o pior.

Após o escrutínio do próximo domingo, quaisquer que sejam os resultados, julgo que é a hora de se começar a pensar seriamente na refundação do regime. Urge uma 4ª República e, como Diógenes (para regressar à velha Grécia), procura-se um Homem.

Não havendo De Gaulles disponíveis, encontre-se alguém com algumas das suas qualidades que possa formar governo e propor a alteração da Constituição. Pode fazer-se tudo isto na legalidade e sem tiros. E que esse alguém possa candidatar-se depois à Chefia do Estado.

segunda-feira, 21 de setembro de 2009

PRAGA

Rudolfinum

Regressado de Praga, aonde voltei após 12 anos de ausência, verifico que o clima político português não cessou de deteriorar-se durante o período da minha estada na capital checa.

É Praga uma das mais belas cidades do mundo, que soube conservar os edifícios antigos (quero dizer, anteriores ao século XX) , sendo a excepção (reduzida) os prédios da época comunista e uns tantos exemplares de arquitectura moderna (na maioria de duvidoso gosto). E diga-se que as casas de estética "soviética" são principalmente construções novas e não substituições de prédios demolidos. Quando comparo a cidade do Moldava com a cidade do Tejo sinto um aperto no coração. É que Lisboa, onde quase todo os edifícios com mais de 100 anos foram destruídos e substituídos por outros "modernos" parece ter sofrido um terramoto sobre cujos escombros se ergueu a cidade actual. A responsabilidade dos autarcas dos últimos 35 anos configura, pois, um crime contra o património urbano.

Nestas primeiras, e breves, notas de regresso não posso deixar de referir a esfuziante vida artística de Praga. Sempre a cidade vibrou com o teatro e a música, mas a actividade é agora mais intensa por causa do enorme afluxo turístico.

Tive oportunidade de assistir a uma Carmen, no Teatro Nacional (encenação moderna com alguma imaginação mas também com toques de populismo), a um Otello, na Ópera Estatal (encenação embora convencional mas sem cenários e quase sem apontamentos), ambas as óperas com a "prata da casa" mas constituindo prestações muito satisfatórias, e de ouvir, no Rudolfinum, um magistral concerto da Orquestra Filarmónica Checa, dirigida por Herbert Blomstedt, interpretando a Sinfonia nº 6 (Pastoral), de Beethoven e a Sinfonia nº 9 (Do Novo Mundo), de Dvorak. Um espectáculo memorável. Devo confessar que há muito não escutava um tão notável desempenho musical.

Há também aspectos menos simpáticos em Praga, de que apenas referirei a sistemática exploração de turistas ou viajantes, a proliferação de clubes nocturnos e casas de jogo, o ostensivo parque automóvel novo e de alta cilindrada (como não vi há meses em Berlim) que deixa adivinhar um rápido e substancial enriquecimento de muitos (que não de todos) por meios que não terão certamente a ver com o incremento da actividade económica. E também uma certa americanização do estilo de vida. E a prostituição feminina que continua a exibir-se, abertamente, na Praça Venceslau.


sábado, 12 de setembro de 2009

JORGE DE SENA


Os restos mortais de Jorge de Sena, trinta anos após a sua morte nos Estados Unidos, vieram finalmente para Portugal e foram ontem trasladados para o cemitério dos Prazeres, em cerimónia oficial.

Figura polémica, de feitio porventura difícil, Jorge de Sena é um dos vultos maiores da cultura portuguesa do século XX. Autor de uma vastíssima obra, foi também um tradutor notável, e deve-se-lhe a primeira tradução para português dos poemas do grego (egípcio) Constantino Cavafy, considerado um dos cinco ou seis poetas máximos do século passado. Bastava-lha a tradução desses poemas, e a introdução que escreveu à poesia de Cavafy, para que o seu nome ficasse indelevelmente inscrito na história da literatura portuguesa. Mas Jorge de Sena fez muito mais, do romance ao teatro, da poesia ao conto e à novela, do ensaio à crítica, da história à tradução. O seu lugar definitivo terá de ser no Panteão Nacional, estão lá outros por menos.

Logo que nos seja possível, abordaremos aqui a obra de Jorge de Sena.

sexta-feira, 11 de setembro de 2009

11 DE SETEMBRO - IN MEMORIAM


Comemora-se hoje o 8º aniversário do ataque aéreo às Torres Gémeas de Nova Iorque e ao Pentágono e o desaparecimento de um quarto avião algures.


Este ataque, certamente condenável, e cujos mortos tivemos de chorar, foi imediatamente atribuído a Al-Qaeda, e constituiu pretexto para a invasão do Afeganistão primeiro e do Iraque depois, além de ter permitido a Bush a invenção de um “Eixo do Mal”, que previa subsequentes incursões na Síria e no Irão. Os reveses das acções militares não permitiram à administração norte-americana a prossecução das suas acções bélicas e o fim do mandato da parelha Bush/Cheney e a eleição de Obama vieram temperar os ímpetos imperialistas dos Estados Unidos.


Muita gente se interroga ainda hoje, em todo mundo, sobre o que realmente aconteceu no dia 11 de Setembro de 2001, pois só a destruição das Torres por dois aviões está inequivocamente provada. E as interrogações são maiores quando se procura esclarecer, de forma insofismável, as causas do ataque.


Não possuindo informações fidedignas sobre o assunto nem pretendendo alimentar a teoria da conspiração, deixamos aos leitores a indicação de alguns livros, entre os muitos publicados, que podem lançar alguma luz e fornecer algumas pistas sobre o acontecimento mais notável do princípio do século XXI:


- 11 septembre 2001 – L’effroyable imposture – Thierry Meyssan, 2002

- Le Pentagate – Thierry Meyssan, 2003

- La face cachée du 11 septembre – Eric Laurent, 2004

- The New Pearl Harbor – David Ray Griffin, 2004

- 9/11 On Trial, the World Trade Center Collapse –Victor Thorn, 2005


Os dois primeiros volumes estão traduzidos em português.



segunda-feira, 7 de setembro de 2009

A PAZ QUE TARDA


O governo israelita, pela voz do ministro da Defesa Ehud Barak, anunciou hoje a construção de mais 366 colonatos na Cisjordânia, a que se acrescentarão outros 84 a indicar nos próximos dias. Esta decisão do governo de Netanyahu constitui um desafio ao projecto de paz para o Médio Oriente, concebido por Barack Obama e apoiado pela União Europeia. Não se vislumbra o que pretende o governo sionista nesta fuga para a frente, apesar das dificuldades que Obama começa a enfrentar no seu país, provocadas pelos interesses inconfessáveis (ou não) do establishment económico-financeiro dos Estados Unidos, largamente dominado pelo lobby judaico.

A paz na Palestina é condição sine qua non para a paz no Médio Oriente. E sem paz no Médio Oriente não haverá paz no mundo. É claro que as indústrias de armamento e as grandes empresas multinacionais têm interesse, todo o interesse, em que não haja paz. Mas Israel não beneficia de um estado de confrontação permanente, e sem uma solução equilibrada para o conflito israelo-árabe nunca alcançará a tranquilidade e segurança a que diz aspirar.

A Questão do Oriente - e, de modo mais particular, a Questão da Palestina - deve-se em larga medida à política colonialista britânica e à sua determinação em desmembrar o Império Otomano. Quem estudar a história do Médio Oriente nos últimos 200 anos encontrará sempre a mão dos ingleses directamente ou indirectamente, alguns até enganados, como o coronel Thomas Edward Lawrence. Mas isso são outros contos.

Porém, como não se pode reescrever a História (a não ser nos livros), é impossível voltar atrás. E assim resulta que a atitude do Estado de Israel, desde a sua criação em 1948, alargando sucessivamente o seu território em detrimento dos palestinianos, é prejudicial não só para os próprios israelitas mas para os judeus espalhados pelo mundo. Todos se recordam das perseguições nazis (e outras) aos judeus, mas em face da política prosseguida por Israel, surgem, um pouco por toda a parte, movimentos que se reclamam de Hitler e que lamentam não ter este concluído a sua missão, isto é, a conclusão da "solução final".

Deveria esta constatação ser bastante para que as autoridades sionistas tivessem o discernimento necessário quanto à urgência de se encontrar um acordo tão justo quanto possível face à situação actual. Mas o que se vê é precisamente o contrário e as autoridades israelitas chegam ao ponto de classificar como anti-semitas todos os que não seguem a cartilha de Sião. Pode o Estado de Israel ter a bomba atómica, a Mossad, milhões de dólares, o apoio dos EUA, homens inteligentes (mas nem sempre) que isso não chega para eliminar a Palestina do mapa.

E por falar em homens inteligentes lamenta-se que em Israel e fora dele só poucas vozes de judeus se ergam para criticar a política sionista. Houvesse um número bem mais elevado e as coisas já hoje seriam diferentes.

sábado, 5 de setembro de 2009

AINDA A CALÚNIA



Podendo haver na vida diversas interpretações para uma calúnia, convém que na ópera possamos igualmente escutar interpretações diferentes. Aqui, a famosa ária pelo baixo búlgaro Nicolai Ghiaurov (1929-2004), um dos maiores cantores do século XX, numa récita na Ópera de Viena, em 1979.

A CALÚNIA



Nestes dias conturbados em que se procura discernir a verdade da mentira é sempre oportuno voltar a escutar a ária "La calunnia è un venticello", da ópera Il Barbiere di Siviglia, de Rossini, aqui pela voz do célebre baixo Cesare Siepi (n. 1923), numa gravação histórica transmitida pela Radiotelevisão Italiana.

quinta-feira, 3 de setembro de 2009

CONSUMO DE ÁGUA

Os Serviços Municipalizados de Água e Saneamento (SMAS) de Oeiras e Amadora, no intuito sempre louvável de esclarecer o cliente e, ao que parece, dando cumprimento à transposição para o direito interno de uma directiva comunitária e também à aplicação de nova legislação nacional, passaram a facturar os utentes mensalmente (e não bimestralmente como antes) e a incluir novas taxas para satisfazer o princípio do "utilizador-pagador" e do "poluidor-pagador".

Durante décadas pagava-se o consumo da água e o aluguer do contador. Depois foi incluída uma tarifa de utilização; a seguir vieram os resíduos sólidos (em duas rubricas). Mais tarde surgiu a quota de disponibilidade. Finalmente, sou agora confrontado com uma factura com 22 (VINTE E DUAS) parcelas, que inclui além dos items já citados a Taxa de Recursos Hídricos (TRH) relativa a água e a saneamento (e retroactiva a 2008) , além do inevitável IVA.


Para além desta factura ser mentalmente ilegível para qualquer consumidor, mesmo para os mais dotados, decorre desta manipulação numérica o facto de estar agora a pagar o dobro do que pagava há alguns meses atrás, gastando o mesmo volume de água.


Não ignorando a crescente necessidade de preservação do ambiente, que implica novos recursos financeiros, parece-me contudo que os SMAS de Amadora e Oeiras foram longe demais dentro das algibeiras dos clientes. E isso porque sabem que as pessoas não podem prescindir dos seus serviços. Chama-se a esta atitude violência doméstica. Para evitar classificá-la de outra forma, aquela em que os leitores estão certamente a pensar.