O nº 540 (Fevereiro/2014) do Magazine Littéraire, a que nos referimos aqui, consagra o seu dossier mensal a Michel Foucault, analisando as diversas áreas da sua extraordinária investigação.
A propósito de biopoder e de biopolítica, transcrevemos o final do texto ("La direction des ressources humaines") publicado por Stéphane Legrand nesse número da revista:
«Ce qui est indispensable à un pouvoir pour fonctionner, pour "tenir", ce n'est pas que ses normes soient respectées. Non, ce que le biopouvoir ne parvient pas à faire vivre, il le laisse mourir. Ce dont il a besoin c'est que le respect et le non-respect des normes sociales produisent une différenciation des individus selon des catégories relativement stables et donc contrôlables. Comme l'avait parfaitement compris le porteur éclairé d'une banderole, lors des récentes manifestations: "La sodomie, c'est entre papa et maman." Voilà, qu'on ne confond pas les torchons et les serviettes... Que l'espace social soit le plus rigoureusement strié possible. Que se passe -t-il lorsque des individus viennent inventer des relations, tramées d'affects, aux formes imprévues et neuves? Le striage social est alors perturbé par des flux d'intensités affectives qui le traversent, nouent des transversales imprévues et gênantes, le bouleversent. Foucault le résume d'une formule magnifique: "Mais que des individus commencent à s'aimer, voilà le problème (1)." Et l'une de formes essentielles de notre désobéissance.»
(1) Michel Foucault, "De l'amitié comme mode de vie", dans Dits et écrits IV, éd. Gallimard, 1994, p. 164
Donde se conclui que a transgressão é indispensável.
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