domingo, 18 de abril de 2010

WERNER SCHROETER


O cineasta, e também encenador, Werner Schroeter, morreu em Kassel no passado dia 12. Considerado um dos mais importantes realizadores alemães do pós-guerra, Schroeter, cuja obra cinematográfica se encontra em estado de quase destruição e de que não existem praticamente cópias em dvd, afirmou em Veneza, aquando da estreia, em 2008, do seu último filme Para esta noche ou Nuit de chien (título francês do filme, que lhe desagradava), sobre o livro homónimo do escritor uruguaio Juan Carlos Onetti:

 «Maintenant, je sais ça, la brutalité, la violence sont créés par ceux qui ont peur de la mort. Assassiner les autres, c’est espérer se trouver éternel. L’appropriation propre au capitalisme va dans le même sens. Ça rejoint aussi mon seul sujet, depuis toujours, dans ma vie comme dans mes films, qui est la quête de l’amour. Celui ou celle qui refuse d’être quitté, l’appropriation dont ils font preuve, est, elle aussi, une forme d’assassinat. En 1968, la mère de mon fils était tombée amoureuse de mon amant, un jeune artiste peintre américain. Elle était enceinte de quatre mois, ils se sont mariés et ont eu mon fils. J’étais heureux, vous ne pouvez pas imaginer. J’avais libéré ces deux êtres. Il faut ouvrir les bras, laisser partir, c’est cela la vie. En 1981, j’avais été chez Michel Foucault, qui avait écrit un texte fantastique sur la Mort de Maria Malibran. Chez Foucault, il y avait deux téléphones. Le second était pour la seule personne qui avait ce numéro, un jeune garçon dont il était amoureux et qui n’appelait jamais. Mais il était heureux en attendant ce coup de fil qui ne venait jamais… C’est cela, la liberté.» (transcrição do jornal Libération).

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