quarta-feira, 17 de setembro de 2025

ALCIBÍADES

 

Alcibíades (450-404 AC) é, a muitos títulos, uma das personagens mais fascinantes da Grécia Antiga. Pela sua beleza, pela sua riqueza, pela sua eloquência, pela sua coragem, pela sua insolência, pela sua ambição, pela nobreza das suas origens e pela extravagância dos seus actos.

Em Alcibiade, Jacqueline de Romilly (1913-2010), professora da Sorbonne e que foi a primeira mulher a leccionar no Collège de France e a segunda mulher a ingressar na Academia Francesa (a primeira foi Marguerite Yourcenar), traça um retrato apaixonante do "eterno jovem" que procurou seduzir Sócrates e que era chamado correntemente o "belo Alcibíades".

A brilhante helenista, doutorada honoris causa por inúmeras universidades, entre as quais Oxford, Atenas  e Heidelberg, menciona as fontes desta sua biografia: Tucídides, Xenofonte, Diodoro de Sicília, Plutarco, Cornélio Nepos, Platão, Andócides, Isócrates, Lísias.

Filho de Clínias, da família dos Eupátridas (que passava por descender de Ajax), e de Dinómaca (a neta de Clístenes), primo segundo de Péricles (com o qual sua mãe fora casada) e que foi seu tutor, Alcibíades marcou a segunda metade do século V AC. A sua beleza tornou-se lendária. 

 

A autora dedica um capítulo às insolências e escândalos de Alcibíades, que foi tão pouco moderado nos seus defeitos como nos seus méritos. Dele disse Cornélio Nepos que era "luxurious, dissolutus, libidinous, intemperans", inútil traduzir. Desde muito jovem e ao longo de toda a vida. Nas Vies et Doctrines des Philosophes Illustres, Diógenes Laércio escreve: «Il [Bion] disait constamment qu'il vaut mieux faire don à autrui de sa beauté que de cueillir celle d'autrui: car cela nuit à la fois au corps et à l'âme. Il s'en prenait également à Socrate, disant qu'il désirait Alcibiade et s'en abstenait, il était stupide, tandis que s'il ne le désirait pas, sa conduite n'avais pas de quoi surprendre. Il avait coutume de dire que le chemin vers l'Hadès est facile: on s'y rend en tous cas les yeux fermés. Il blâmait Alcibiade, en disant que dans sa prime jeunesse il enlevait les maris à leurs épouses, tandis que, jeune homme, il enlevait les épouses à leurs maris.» (Livro IV, 49) [O sublinhado é meu]

Ciente dos seus encantos, Alcibíades procurou  seduzir Sócrates, episódio que Platão registou em O Banquete, obra que terá sido escrita em 385 AC e onde o filósofo narra o acontecimento supostamente ocorrido em 416 AC. Nesta altura, Alcibíades estava já empenhado na vida política e procurava a glória. O jantar destinava-se à comemoração de uma vitória de Àgaton (ou Agatão), que era o anfitrião e que vencera um concurso de tragédia nas festas Leneias. Além de Sócrates, Alcibíades e Agatão, estavam também presentes no simpósio Aristófanes, Pausânias, Fedro e Erixímaco.

Existe uma outra obra denominada O Banquete, devida a Xenofonte, escrita por volta de 380 AC, que narra um banquete imaginário, oferecido por Cálicles, um rico ateniense, por ocasião de uma corrida de cavalos nas festas Panateneias de 421 AC. Em ambos os jantares, Sócrates é a personagem principal. 

 

Transcrevo da tradução francesa de O Banquete, de Platão, estes fragmentos: 

«217 (a) Or, comme je le croyais sérieux dana l'attention qu'il portait à ma beauté, alors en sa fleur, je crus que c'était pour moi une aubaine et une exceptionelle bonne fortune, qu'il m'appartînt, en cédant aux voeux de  certes, une idée prodigieusement avantageuse! Ayant donc réfléchi là-dessus, moi qui jusqu'alors n'avais pas l'habitude de me trouver seul avec lui sans être accompagné d'un serviteur, (b) cette fois-là, congédiant le serviteur, je me trouvais en sa compagnie, tout seul... Devant vous, c'est sûr, je me suis engagé à dire toute la vérité: allons! prêtez-moi toute votre attention, et toi, Socrate, si je mens, rétorque! Ainsi, bonnes gens, nous nous trouvions ensemble, seul à seul, et je m'imaginais qu'il allait sur-le-champ me tenir les propos que doit justement tenir, en tête à tête un amant à ses amours, et je m'en réjouissais! Or, rien absolument de tout cela n'arriva, mais, après m'avoir tenu des propos semblables à ceux qu'il pouvait d'habitude me tenir, au bout de cette journée passée avec moi, il sortit et s'en alla. En suite de quoi, c'est à partager mes exercices physiques [que se praticavam sem roupa] que je l'invitais, (c) et, dans la pensée d'aboutir sur ce point à quelque chose, je m'exerçait avec lui. Le voilà donc partageant mes exercices, luttant maintes fois avec moi sans témoins... Eh bien! que dois je vous dire? je n'en fus pas plus avancé! Mais, comme, en m'y prenant ainsi, je n'avais pas de succès, je m'avisai que c'était par la force que je devais m'attaquer à l'homme, et ne point me relâcher au contraire, puisqu'aussi bien j'y avais déjà travaillé, jusqu'à ce que le fin mot de l'affaire me fût désormais connu. Je l'invite donc à souper  avec moi, bel et bien (d) comme un amant qui tend un guet-apens à ses amours! J'ajoute qu'en cela même il ne se pressa pas de me donner satisfaction; et cependant, avec le temps, il finit par se laisser convaincre. Mais, la première fois qu'il vint, aussitôt soupé, il voulut s'en aller; et, cette fois-là, de honte, je le laissais partir.

Une autre fois, le guet-apens préparé, je me mis, quand il eut fini de souper, à converser avec lui fort avant dans la nuit; puis, comme il voulait sortir, je prétextai qu'il était tard et je le forçais de rester. Or, il reposait sur le lit qui touchait le mien et celui-là même sur lequel il avait soupé; (e) dans la pièce, personne d'autre ne dormait que nous... Sans nul doute, jusqu'à ce point de mon discours, il était parfaitement possible de parler même devant n'importe qui. Mais, à partir d'ici, vous ne pouvez écouter mon discours qu'à deux conditions: la première, que c'est, suivant le dicton, dans le vin (avec, ou sans, la bouche des enfants!) qu'est la vérité [Combinaisons de deux proverbes: la vérité, qui est dans le vin, sort aussi de la bouche des enfants. Le mot grec, que je traduis par "enfants", pouvant signifier "esclaves", certais intreprètes comprennent qu'Alcibiade penserait à l'incapacité de l'ivrogne à retenir sa langue véridique, même devant les esclaves.]; la seconde, que, de la part de quelqu'un qui est aprti à faire l'éloge de Socrate, laisser dans l'ombre une de ses actions, dont la superbe est sans pareille, c'est à mes yeux une évidente incorrection! Ce n'est pas tout: mon état est aussi celui de l'homme qui a été mordu par un mâle de vipère: quand cela est arrivé à quelqu'un, il se efuse, dit.on, je crois,»

«219 (b) Employant en effet à cette déliberation le temps qui vient, nous ferons enfin ce qui se sera révélé pour nous deux le meilleur, tant sur cette question que sur tout autre." Moi, sur ce, aprè l'avoir entendu, après lui avoir parlé moi-même, lui ayant en quelque façon décoché mes traits, je m'imaginais l'avoir blessé. Alors, je me soulève, je ne lui laisse même pas la possibiité de rien dire de plus, je le couvre de mon manteau à moi (on était en hiver), je m'allonge sur la bure [vêtement d'étoffe grossière] de l'individu que voici, (c) je passe mes bras autour de cet être humain, divin véritablement et miraculeux; et voilà comment je restai étendu, la nuit tout entière! Sur ce nouveau point, Socrate, tu ne vas pas dire non plus que je mens! Ainsi, moi, j'avais eu beau faire, sa supériorité à lui s'en affirmait d'autant: il dédaignait la fleur de ma beauté, il la tournait en dérision, il l'insultait! Et c'était, en vérité, là-dessus que ma cause, je me la figurait avoir quelque valeur, Juges!... Juges, je dis bien, car vous l'êtes: de la superbe de Socrate!... Oui, sachez-le, j'en atteste les Dieux, j'en atteste les Déesses: après avoir ainsi dormi avec Socrate, il n'y avait, quand je me levai, rien de plus extraordinaire (d) que si j'avais passé la nuit près de mon père ou d'un frère plus âgé!»

 

Também Xenofonte, em o seu O Banquete, se refere, ainda que não explicitamente, a Alcibíades. Neste banquete, dado por Cálias (421 AC) em honra de seu amigo, e amante, o belo Autólico, que acabara de receber um prémio pela sua vitória no pancrácio (um antigo desporto de combate sem armas), Sócrates discorre sobre o amor. E considera que o amor das almas é mais importante que o amor dos corpos. Há referências implícitas à recusa de Sócrates ceder às propostas de Alcibíades, cujo nome não figura no texto mas que está omnipresente nas considerações do filósofo sobre o amor carnal. 

Transcrevo esta passagem do capítulo VIII: 

«Et les belles actions qui se font de nos jours sont toujours dues à ceux qui cherchent la célèbrité au milieu des travaux et des dangers plutôt à ceux qui sont habitués à préférer le plaisir à la gloire. Cependant Pausanias, l'amant du poète Agathon, faisant l'apologie de ceux qui se vautrent dans la luxure, soutient que l'armée la plus valeureuse serait une armée d'amants et de mignons. Il affirmait être convaincu que c'est dans une telle armée qu'on rougirait le plus de s'abandonner les uns les autres, assertion étrange! Hé quoi! des gens insensibles au blâme, accoutumés à ne point rougir entre eux seraient ceux qui craindraient le plus de commettre quelque lâcheté! Il alléguait comme preuve que c'était l'opinion des Thébains et des Eléens. Les amants, disait-il, couchent avec leurs mignons et cependant les rangent à côté d'eux pour le combat. Mais cette preuve repose sur une fausse analogie, car ces pratiques chez ses peuples sont autorisées par l'usage, tandis qu'elles sont reprouvées chez nous. Pour moi, au contraire, j'ai l'impression que s'ils se rangent ainsi, c'est qu'ils ont peur que les mignons rangés à part ne fassent pas leur devoir d'hommes de coeur. Au contraire, les Lacédémoniens, persuadés qu'un homme porté à la jouissance physique n'aspire plus à rien de beau ni de bien, font de leurs amis des gens si braves que, même parmi les étrangers et rangés loin de leurs amants, ils rougiraient cependant d'abandonner leurs compagnons, car la déesse qu'ils honorent n'est pas l'Impudence, mais la Pudeur. Je pense que nous serons tous d'accord sur ce que je dis, si nous nous posons cette question: entre deux amis, auquel des deux confierons-nous de préférence notre argent ou nos enfants, sur lequel placerions-nous plus volontiers un bienfait? Pour moi, je pense que même l'homme qui jouit de la beauté de son mignon donnerait plutôt sa confiance à celui dont l'âme mérite l'amour.» (32-36)

 

Também Plutarco (45?-125?), nas Vidas Paralelas, na Vida de Alcibíades, escreve: 

«It is said that is fame is due in no small part to the fact that Socrates befriended him and was kindly disposed towards him, and this does seem to be true.» (I - 2) 

«However, the fact that Socrates was in love with him strongly suggests that the boy was endowed with a natural aptitude for virtue. Socrates saw Alcibiades' physical good looks as the brilliant external manifestation of this excellence, and he worried about the boy's wealth and social standing, and about the fact that masses of people from Athens and from both allied and other cities abroad were employing flattery and favouritism to pre-empt his affections. So Socrate set out to protect him against these influences; he could not just stand by and watch a blossoming tree wastefully destroy its own fruit. For fortune has surrounded and enclosed no one so thoroughly with the so-called good things of life that he cannot be pierced by the shafts of philosophy and reached by the stinging candour of reasoned argument. And Alcibiades was no exception. Although he had been spoiled al his life, and although those whose only reason for being in his company was to indulge him tried to stop him listening to anyone who might correct him and discipline him, nevertheless his innate excellence led him to recognize Socrates, and he shunned his rich and eminent lovers in favour of associating with Socrates. He soon became close to Socrates and heard arguments from a lover who was not hunting after unmanly pleasure and was not begging him for kisses and caresses, but was trying to expose the unsoundness of his mind and was harrying his vain and foolish pride. And then "he crouched down in fear, like a defeated cock, with wing aslant", and he believed that Socrates' mission really was a way of carrying out the gods' wishes by looking after young men and keeping them free from corruption. (IV 1-4)

«However, against all the odds and despite the number and importance of his rivals, Socrates with his love did tend to subdue Alcibiades, who had sufficient innate excellence for Socrates' arguments to get through to him, wrench his heart, and start the tears flowing. But he also sometimes surrendered to his flatterers and all the delights they held out, and then he would give Socrates the slip and be hunted down, for all the world like a runaway slave, because Socrates was the only one of his lovers he respected and feared, while he had nothing but contempt for the rest. Cleanthes used to say that although he used to take his beloved by the ears and subdue him, the boy's body offered his rivals a great many grips which he refused to touch, meaning his stomach, genitals, ans throat.» (VI - 1)

A data de redacção de O Banquete, de Xenofonte (430?-355 AC), é imprecisa. É costume situá-la entre 390 e 370 AC. O grande erudito Pierre Chambry sustenta que o banquete de Platão precedeu o de Xenofonte, por várias razões entre as quais a de que não é admissível que uma obra de tão grande inspiração, de tão profunda filosofia e de composição tão perfeita como a de Platão não tenha sido a original, não fazendo sentido que Platão se inspirasse em Xenofonte. A intenção deste, ao retomar o tema,  terá sido pretender dar uma ideia mais justa do verdadeiro Sócrates e da sua doutrina.

Não existem dados seguros que nos permitam situar a data da redacção da Vida de Alcibíades, nas Vidas Paralelas, em que Alcibíades está emparelhado com Coriolano, mas a sua composição deve ter tido lugar entre 100 e 110.

 

Não cabe aqui discorrer sobre a notável, ainda que não longa, vida de Alcibíades, que Jacqueline de Romilly traça magistralmente no seu livro. Este post pretende apenas salientar o relacionamento de Sócrates com Alcibíades e a forma como se encontra relatado nos textos clássicos.

 

Por curiosidade, menciono duas obras de ficção sobre Alcibíades. A primeira foi editada em Veneza em 1651, da autoria do filósofo italiano Antonio Rocco (1586-1653), com o título Alcibiade fanciullo a scola. O livro foi considerado escandaloso, tendo quase todos os seus exemplares sido destruídos. Dos raros sobreviventes, foram feitas edições nos séculos XX e XXI, de que menciono duas: Alcibiade enfant à l'école (2006) e Pour convaincre Alcibiade (1999), cujo texto é idêntico. De um teor um pouco diferente, publicou Éric Jourdan (que foi adoptado, já em idade adulta, por Julien Green), em 2006, o livro Le Songe d'Alcibiade.

 


 

quinta-feira, 4 de setembro de 2025

HERODES

 


HERODES

Li, por sugestão do Miguel Castelo Branco, o mais recente livro de Martin Goodman, Herodes, o Grande (2024), na tradução portuguesa (2025) de Herod the Great.

Comprei o exemplar na FNAC de um centro comercial (onde, agora, vou às vezes), tendo o empregado que me atendeu (e que conheço há longos anos da primeira FNAC) comentado que se devia tratar de um livro bom pois só se havia vendido um exemplar, tendo os restantes em depósito, salvo o derradeiro que eu adquiri, sido devolvidos à respectiva editora.

Os empregados das FNAC’s conhecem, na generalidade, o que importa e o que não presta e sabem que nos expositores e estantes das livrarias se acumulam toneladas de papel impresso (livros de auto-ajuda, romances improváveis, alucinações históricas) cujo único destino deveria ser o caixote do lixo ou a eventual reciclagem.

Perguntei-lhe se todo esse esterco que nos ofende a vista tinha compradores. Respondeu-me que sim, que se iam vendendo alguns desses monos, mas que desconfiava que as pessoas que os adquiriam não chegavam a lê-los.

Só tenho pena da pasta para o papel!

*****

Voltando a Herodes (73-4 AC). De origem não nobre, eram os asmoneus que governavam então a Judeia, conseguiu que o Senado Romano o designasse Rei dos Judeus em 40 AC, efectivamente a partir de 37 AC, quando logra derrotar Antígono.

Foi um político inteligente e astuto e conseguiu contornar habilidosamente os reveses da História. Amigo de Marco António e depois de Octávio César Augusto, amigo e inimigo de Cleópatra, soberano de um país cliente e vassalo da República e do Império Romano, sobreviveu às lutas dos dois Triunviratos, às lutas vizinhas e às lutas internas. Grande construtor e administrador, foi homem de paixões e de crueldades, embora seja impossível atribuir-se-lhe a responsabilidade da “matança dos inocentes” que a Bíblia relata, por ter morrido quatro anos antes do nascimento de Cristo. Também é verdade que a conversão de datas efectuada por Dionísio, o Exíguo no século VI, pode conter entre sete a quatro anos de erro. Assim sendo, Cristo poderá ter nascido em 4 AC ou mesmo antes, o que torna aceitável a versão bíblica. Dionísio estabeleceu que Jesus Cristo teria nascido 753 anos depois da fundação de Roma (Ab Urbe Condita), o que contraria as versões de Mateus (II,1) e de Lucas (III,1-22). Quanto à “matança” ela só é mencionada por Mateus (II,16-18).

A corte de Herodes era sofisticada e procurou uma certa helenização da Judeia e o convívio com homens cultos, como Nicolau de Damasco (amigo de Augusto), que bastante o ajudou.

Para agradar a Octávio, que o protegia, Herodes iniciou em 27 AC, logo após aquele ter recebido o nome de Augusto, a transformação da cidade de Samaria em Sebaste (“Sebastos” em grego significa “reverenciado” e equivale ao latim “Augustus”), próximo da actual cidade de Naplus.

Também começou a construir em 27 AC, e terminou em 13, a cidade de Cesareia (Marítima), com grandes espectáculos romanos, combates de gladiadores e corrida de cavalos, embora tal não fosse muito do agrado dos seus súbditos judeus.

Para ganhar a simpatia destes, Herodes propôs-se restaurar o Templo de Jerusalém (o Segundo Templo), que datava do século VI AC e que se encontrava bastante danificado. As obras iniciaram-se por volta de 19 AC e a intenção de Herodes era a de assemelhá-lo a um templo romano, coisa inaceitável para os judeus, que não aceitavam sacrifícios ao imperador. Herodes instituiu uma nova prática que era a de os sacrifícios regulares serem feitos ao próprio Deus, mas em nome do imperador. O grande apoio de Augusto, e nomeadamente do seu amigo Marcos Agripa (o número dois de Augusto), para o embelezamento do Templo levou a que Herodes gravasse o nome de Agripa na porta do Templo e colocasse sobre a mesma uma águia dourada, o que provocou a indignação dos judeus. A águia foi retirada da fachada do Templo pouco antes da morte de Herodes, em 4 AC, por alguns judeus que a consideravam uma afronta religiosa. Herodes respondeu com raiva e que eles mesmos haviam cometido um sacrilégio.

«O que, além da aceitação de Herodes do risco de tal oposição à imagem, apesar do seu cuidado em respeitar as sensibilidades judaicas noutras partes do Templo remodelado, sugere que Herodes considerava a águia um tributo ao seu patrono romano? A águia não era uma representação habitual de Roma neste período, mas os planos para incluir imagens de águias na representação simbólica do imperador podem ter estado em curso na altura em que Herodes completou as suas principais obras no Templo de Jerusalém, em 12. A águia no Templo de Jerusalém pode, de facto, ter constituído a primeira utilização do que se tornou um elemento importante da iconografia imperial.

Segundo um relato, uma águia foi libertada da pira de Augusto aquando da sua morte em 14 DC. A águia demonstrava que o imperador tinha subido ao céu para se juntar aos deuses. Augusto estava determinado a garantir que, da mesma forma que tinha começado a sua carreira meteórica, anunciando o seu estatuto de filho do divino Júlio, deveria ser reconhecido pelos seus compatriotas romanos como divino após a morte. A águia era uma contrapartida do célebre cometa que se seguiu à morte de César, e mais fácil de arranjar.

Não sabemos quando é que Augusto começou a fazer planos para o seu funeral, incluindo esta manobra teatral, mas a construção do seu mausoléu monumental em Roma, em 28 AC, sugere que já tinha começado a fazer planos nessa altura. Em 23, quando se julgava próximo da morte, deve ter feito alguns preparativos funerários de contingência. Se a libertação de uma águia da sua pira funerária estava incluída entre esses planos nessa data – precisamente quando se iniciavam os trabalhos de transformação do Templo de Jerusalém – teria feito sentido que Herodes adoptasse a imagem da águia para honrar o seu patrono imperial no Templo, onde os judeus deviam rezar ao seu Deus em seu nome.

O Templo de Jerusalém reconstruído enquadrava-se confortavelmente no programa de Augusto para a fundação ou reconstrução de santuários em Roma, o que asseguraria a restauração do favor dos deuses após os desastres da república tardia. A alegada afirmação de Herodes, ao anunciar o seu plano de reconstrução do Templo, de que “com este acto de piedade daria a Deus a plena retribuição pela dádiva deste reino”, era um aspecto do seu governo como rei romano.» (pp. 101-102)

Apesar das desesperadas alegações de Antígono aos romanos de que Herodes era apenas meio-judeu, já que seu pai era um idumeu, os romanos consideravam-no como Herodes, o Judeu. Diz-se, aliás, que Nicolau de Damasco, para agradar ao rei, inventou uma genealogia da família de Herodes, afirmando que esta descendia de judeus de notável estirpe que tinham vindo de Babilónia para a Judeia no tempo de Ciro, no século VI AC.

[Permita-se-me esta reflexão: como no presente, para se obter a cidadania portuguesa, se confeccionam genealogias sefarditas, já no passado era possível obter uma ancestralidade judaica com vista a uma legitimação política.]

Tem-se colocado a questão de saber se Herodes acreditava verdadeiramente nos ensinamentos da Bíblia hebraica e se cumpria rigorosamente os preceitos religiosos. É sabido que nesse tempo havia interpretações divergentes relativamente a alguns aspectos da Lei, com grupos filosóficos distintos, como os fariseus, os saduceus ou os essénios. Mas pode dizer-se que, de uma maneira geral, Herodes partilhava a fé dos seus contemporâneos judeus. Apesar do seu interesse na representação da figura humana (muito presada por gregos e romanos), e porque a Torá proibia a criação de imagens, Herodes limitou as reproduções antropomórficas praticamente ao seu palácio.

«É pouco provável que, ao designar Herodes rei não só da Judeia, mas também dos Judeus, Marco António pretendesse especificamente que o Senado atribuísse ao seu protegido um papel na protecção dos interesses das comunidades judaicas que viviam em todo o Império Romano e para além dele. Também não há qualquer razão para supor que Herodes se tenha imaginado a desempenhar esse papel nos primeiros anos do seu reinado. No entanto, por volta dos anos vinte antes da Era Comum, quando estava seguro do seu poder na Judeia e a sua ambição disparou, parece ter sucumbido, por vezes, à tentação de se apresentar como um patrono dos judeus onde quer que vivessem. A tentação era especialmente forte quando podia exercer esse patrocínio perante uma audiência romana, demonstrando o alcance da sua influência não só a outros Judeus, mas também aos Romanos dos quais dependia o seu próprio poder.

Ao longo dos séculos anteriores, os Judeus tinham feito de muitas partes do Império Romano do Oriente a sua casa, bem como da cidade de Roma. A diáspora tinha crescido, em parte, como resposta ao excesso de população na terra natal e, em parte, através da reinstalação de cativos de guerra. O facto de estes Judeus terem preservado os seus costumes nacionais distintos em comunidades agrupadas em torno de sinagogas tornou-os particularmente visíveis nas cidades onde se estabeleceram. Meio século após a morte de Herodes, o filósofo Filo registou a existência de Judeus no Egipto, Fenícia, Síria, Panfília, Cilícia, Ásia, Bitínia, Ponto, Tessália, Beócia, Macedónia, Eólia, Ática, Argos, Corinto, Peloponeso, Eubeia, Chipre e Creta. Todas estas comunidades judaicas estavam bem estabelecidas no tempo de Herodes, bem como outras em Cirene (a moderna Líbia) e noutros locais. A população judaica em Roma expandira-se muito a partir de meados do século I AC., na sequência da deportação para a cidade de inúmeros escravos após a tomada de Jerusalém por Pompeu em 63.» (p. 122)

Ao contrário dos romanos, que casavam e se divorciavam, Herodes, grande apreciador de mulheres (além de bonitos rapazes) convivia com elas ao mesmo tempo e debaixo do mesmo tecto, o que não era bem visto pelos judeus. Chegou a possuir nove esposas em simultâneo.

Assim, casou com Dóris (quando ainda não era rei e que lhe deu um filho, Antípatro), com Mariame (I) (que foi mãe de Alexandre, Aristóbulo, Salampsio e Cipros), Mariame (II) (mãe de Herodes), Maltace (mãe de Arquelau e Antipas), Cleópatra (mãe de Filipe), Palas (mãe de Fasel), Fedra, Élpis (mãe de duas filhas, uma chamada Salomé) e mais duas outras esposas cujo nome Josefo não mencionou nas suas listas, possivelmente por não terem tido filhos.

Profundamente desconfiado, suspeitou sempre da família, que aliás estimava, muito especialmente os irmãos. À medida que envelhecia, os receios de que o queriam assassinar avolumaram-se, não sabia em quem podia confiar. Os seus acessos de cólera levavam-no a tomar decisões precipitadas e irreversíveis.

Mandou matar Mariame (I), que amava, acto de que se arrependeu e que amargurou o resto da sua vida. As permanentes indecisões quanto à sua sucessão, que aliás teria de ser avalizada por Roma, levaram-no a escolher sucessivamente alguns dos filhos que depois mandou igualmente matar: Antípatro, Arquelau, Antipas. Ordenou igualmente a morte de Jónatas Aristóbulo (irmão de Mariame I), Alexandra (mãe de Mariame I) e Hircano (avô de Mariame I). E foi ainda responsável por outros assassinatos. O seu reinado terminou num banho de sangue.

Um dos problemas supervenientes residia no facto de saber-se se a Judeia continuaria com um único soberano ou se o reino seria dividido. Herodes tinha sido designado rei pelo Senado (por indicação de Marco António) mas tal não significava que Augusto confirmasse a sucessão individual, apesar de sempre ter reconhecido que Herodes era um bom governante da Judeia e fiel a Roma; isso, todavia, não era válido para quem lhe sucedesse.

Não cabe aqui descrever todos os episódios que antecederam a morte de Herodes e que se seguiram ao seu desaparecimento.

Herodes morreu pouco antes da Páscoa Judaica, em 4 AC. O seu funeral foi grandioso, mas logo a seguir estalou uma revolta que foi dominada pelo filho Arquelau, como executor testamentário, com o auxílio das tropas romanas da Síria, comandadas por Varo. A repressão foi brutal e Jerusalém e todo o território mergulharam num caos.

Os sobreviventes filhos “elegíveis” foram a Roma procurar a legitimação por parte de Augusto. Depois de ouvir o seu Conselho, o imperador decidiu-se: não haveria um novo rei. Arquelau foi nomeado etnarca da Judeia, Antipas, tetrarca da Galileia e Filipe, tetrarca da Itureia e Traconítide (a nordeste da Galileia).

Em 41 DC, Agripa I (neto de Herodes e filho do assassinado Aristóbulo) foi nomeado rei da Judeia, governando todo o território.

Muito mais haveria a dizer mas este texto vai já excessivamente longo. Os interessados poderão, e deverão, ler o livro.

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Escrevi, há dias, um texto sobre a homossexualidade na Grécia Antiga. Uma prática comum também em Roma e no Oriente Médio da época, conforme transmitem os textos.

Curiosamente, encontro agora nesta obra, a propósito de Herodes, a seguinte passagem: «A dada altura, pode ter-se apaixonado por um rapaz chamada Hípico, sobre o qual nada mais se sabe. Ele homenageou Hípico, muito mais tarde, erguendo uma magnífica torre na muralha do Palácio de Jerusalém em nome do amigo, “perdido na guerra depois de uma corajosa luta”. As paixões homossexuais entre jovens, admiradas nos círculos sociais gregos, seriam vistas com desconfiança por muitos judeus devotos, mas a designação da torre é, pelo menos, uma prova de que Herodes não tinha pudor quanto à profundidade da sua amizade.» (p. 35)

 


E Martin Goodnam remete-nos em nota para uma passagem das Antiguidades Judaicas, de Flávio Josefo, o grande historiador judeu romano do século I. Resolvi consultar o livro, e transcrevo:

«These predictions were not concealed from Salome, but were told the king; as also how they had perverted some persons about the palace itself. So the king slew such of the Pharisees as were the principally accused, and Bagoas the eunuch, and one Carus, who exceeded all men of that time in comeliness, and one that was his catamite. He slew also all those of his own family who had consented to what the Pharisees foretold.»

(THE WORKS OF JOSEPHUS – The Antiquities of the Jews, XVII, 44)

Ainda sobre a atracção de Herodes por rapazes é também Flavius Josephus que nos recorda na mesma obra a fúria do rei quando soube que os seus belos eunucos mantinham relações sexuais com o seu filho Alexandre:

«There were certain eunuchs which the king had, and on account of their beauty was very fond of them; and the care of bringing him drinking was entrusted to one of them; of bringing him his supper, to another; and of putting him to bed, to the third, who also managed the principal affairs of the government; and there was one told the king that these eunuchs were corrupted by Alexander the king’s son, by great sums of money; and when they were asked whether Alexander had had criminal conversation with them, they confessed it, but said they knew of no farther mischief of his against father;»

(THE WORKS OF JOSEPHUS – The Antiquities of the Jews, XVI, 230-231)

 

Esta atracção de Herodes por rapazes não significa que fosse insensível às mulheres. Casou diversas vezes, como se escreveu, e teve algumas grandes paixões femininas.

Eram assim os costumes no Mundo Antigo. O anátema (não no sentido grego do termo) religioso judaico, depois transmitido ao cristianismo e ao islão, interditou (mas nunca obstou) o exercício de certas práticas, embora nos nossos tempos, e em alguns lugares, elas tenham   deixado de ser cominadas judicialmente, que não socialmente.

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Este livro de Martin Goodman está particularmente bem escrito (e bem traduzido), com uma prosa elegante e acessível, e dá-nos uma imagem cuidada, rigorosa e abrangente da vida e do reinado de Herodes e da situação da Judeia no quadro do Mundo Romano. E recorda-nos também das vulnerabilidades e das paixões dos homens.

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Martin Goodman nasceu em 1953, numa família judaica inglesa, estudou no Trinity College, da Universidade de Oxford, onde se doutorou em 1980 com a tese State and society in Roman Galilee, AD 132-212, e onde é professor de Estudos Judaicos. Em 1996, foi eleito sócio efectivo da Academia Britânica. Entre as muitas obras publicadas, distingue-se Rome and Jerusalem: The Clash of Ancient Civilizations, em 2007.