domingo, 24 de junho de 2018

A IRRESISTÍVEL ASCENSÃO DE EMMANUEL MACRON




Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron (n. 21.12.1977) foi eleito presidente da República Francesa em 7 de Maio de 2017, com 66,10 % dos votos expressos contra 33,90 % a favor de Marine Le Pen. O escrutínio registou 11,52 % de votos brancos ou nulos e a taxa de abstenção foi de 25,44 %. Isto é, em  47 568 693 cidadãos eleitores, Macron apenas obteve 20 743 128 votos, o que significa que tão só 43 % dos franceses o elegeram para a chefia do Estado, menos de metade dos eleitores inscritos.

Tendo sido membro do Partido Socialista e ministro da Economia no governo de Manuel Valls, sob a presidência de François Hollande, abandonou o Governo em 2016 (já se tinha demitido do partido) para fundar o seu próprio partido, La République en Marche, e preparar a sua candidatura à presidência em 2017.

Antes da experiência governamental, Macron foi inspector de Finanças e depois, protegido pelo influente conselheiro de Mitterrand, Sarkozy e Hollande, o economista judeu Jacques Attali, tornou-se sócio do Banco Rothschild em França, tendo recebido entre 2009 e 2013, a quantia de 3,3 milhões de euros.

Habitado por um narcisismo doentio, possuído por uma ambição desmedida, cínico quanto baste, exibicionista e megalómano, meticuloso na programação da sua carreira, a falta de comparência de candidatos credíveis dos partidos tradicionais possibilitou-lhe alcandorar-se à chefia do Estado.

Profundamente calculista, simulou aos 15 anos uma paixão pela sua professora Brigitte Trogneux, 24 anos mais velha, casada e com três filhos mais velhos do que ele, com quem passou a viver depois dos 18 anos e com quem viria a casar em 2007, após o divórcio desta. Criou assim um primeiro caso de notoriedade que serviu para alimentar a lenda de menino-prodígio, aliada a outra, também afincadamente trabalhada, de que é um espírito brilhante. Daí a tão propagada notícia de que foi "colaborador" do falecido filósofo Paul Ricoeur.

Declarando após a eleição que não seria Júpiter, como se alguém o pudesse alguma vez tomar pelo pai dos deuses, passou a governar a França despoticamente (mas não iluminadamente), quiçá convencido que é mais importante do que Luís XIV ou Napoleão Bonaparte. Todavia, para mal dos franceses, o rei vai nu.

Julgo que Emmanuel Macron anseia pelo seu 18 de Brumário, que Marx descreveu como farsa a propósito de Luís Bonaparte. Não creio que o mesmo evento tenha lugar três vezes na História. E se tivesse, como o classificaria o velho filósofo de Tréveris?

Seguindo as instruções dos mestres que o apoiaram na sua aventura para a Presidência, Macron, destituído de quaisquer princípios, usando uma falsa espontaneidade, desprovido de escrúpulos, vai progressivamente liquidando o que resta do edifício do Estado francês, a favor do ultraliberalismo destruidor da economia da nação. Um seu antigo colega de Governo, em livro já publicado, afirmou que Macron tem um algoritmo no lugar do coração.



Como escreve Mathieu Morel, no site "Vu du Droit", do advogado Régis de Castelnau, a propósito de Macron, ESTE HOMEM SERÁ CAPAZ DE ABSOLUTAMENTE TUDO, SEM QUALQUER LIMITE.

Com a devida vénia, transcrevemos as palavras de Morel:


Macron : Jupitre est-il dangereux ?

 
«Le roi possédait un miroir magique, don d’une fée, qui répondait à toutes les questions. Chaque matin, tandis que le roi se coiffait, il lui demandait :
– Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis le plus beau. Et, invariablement, le miroir répondait :
– En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus beau que toi. »
Une fois de plus, on aurait tort de ne voir, dans les outrances répétées – et de plus en plus sidérantes – que nous sert frénétiquement notre distingué Jupitre Überschtroumpführer, que de bénignes maladresses, des erreurs de communication ou même un anodin excès de confiance qu’il suffirait de mettre sur le compte de son ardeur juvénile et « disruptive ».

On aurait tort également, sans doute, d’y déceler la fameuse preuve d’un esprit brillant, hors du commun, qu’on nous a copieusement vendu depuis son éclosion « miraculeuse », à grands renforts de feux d’artifice et de paillettes.

Ses insultes répétées, ses provocations grossières, ses initiatives ostensiblement débiles portent un message clair derrière cette fausse candeur faussement spontanée : « je suis votre chef, je fais ce que je veux, comme je veux, quand je veux et, pour commencer, je vous emmerde ». On pourrait évidemment, puisqu’on se targue d’être en démocratie, juger la méthode un peu culottée si on oubliait que, en bon élève des années « Mitterrand » (et lui-même « bébé Hollande/Attali »), ses provocations et initiatives visent également à repousser tous ses contempteurs, en bloc et sans la moindre espèce de nuance, dans les recoins forcément sombres de l’extrême-droite qui en rappelle d’ailleurs les heures, si l’on en croit l’adage éculé. Extrême-droite qu’en langage moderne, on aime qualifier plutôt de trucosphère ou autre machinosphère (ça sonne tellement plus « cool » et 2.0). Voilà plus de 30 ans que le camp du Bien se fabrique ainsi son adversaire favori, aussi inoffensif qu’efficace. Du moins jusqu’à la prochaine surprise funeste dont ils seront, une fois encore, les seuls responsables et les vierges les plus outragées (avant, une fois de plus, de retourner promptement leur veste).

Ce sire, au fond, est un parfait produit des années 80, une version aboutie – peut-être un peu tardive, c’est l’espoir qu’il nous reste – de l’Homme que ces 30 ou 40 dernières années ont tenté de fabriquer : une imposture, une illusion, un start-up-marabout, une uber-escroquerie. Le philosophe est un cuistre infantile, le « penseur » une machine à poncifs pompeux, le bâtisseur est un vandale, le centriste ouvert est un fanatique borné, l’esthète fin révèle un plouc fini, le « subversif dérangeant » n’est qu’un banal immature inconséquent, le démocrate est un mégalomane totalitaire, et le gendre idéal bienveillant un vicelard narcissique. On ne peut même pas dire qu’il sonne faux : il sonne creux, d’où qu’on toque.

Il ne lui reste plus qu’à compter sur l’effet de sidération que produisent ses pitreries scandaleuses pour – pendant que la plèbe s’offusque à bon droit de la mise à sac sauvage de tout le séculaire édifice sur lequel ce mal élevé s’est laissé hisser pour se goinfrer – engager mécaniquement toutes les liquidations que ses maîtres lui ont commandées.

Ce qu’il fera avec d’autant plus de zèle qu’il a été élu par dépit, vainqueur d’un concours de circonstances, rescapé d’une roulette russe tellement acrobatique qu’il est permis de se demander si le barillet était tout à fait réglementaire. Et soyons sûrs qu’il mènera l’entreprise de démolition bien plus loin que tous ses prédécesseurs puisque, absolument vain et dénué de tout ce qui ressemble à des principes, il est parfaitement polymorphe.

Ce roi nu, si prompt à rabrouer avec la violence puérile qui les caractérise les enfants qui le démasquent, n’est que le zélé valet, le reflet présomptueux d’une époque qui, poussant l’imposture et l’incohérence à des niveaux olympiques, a érigé en « valeurs fondamentales » l’exhibitionnisme pudibond et le puritanisme libertaire. Par son abyssale inconsistance, il est le parfait porte-voix – et le terrifiant porte-flingue – des opportunismes de ses maîtres insatiables. Et ce n’est que parce qu’il lui fallait une histoire, une légende, qu’on la lui a écrite, jusqu’à en faire le fils spirituel d’un philosophe dont il n’était, en réalité, qu’un marque-page. C’est le pion malléable sur lequel, faut-il croire, il était opportun de miser au bon moment. De diverses manières, quelques un(e)s ont su saisir leur chance et tirer le gros lot. Il ne faudrait pas en conclure pour autant qu’un tel individu ne présente qu’un danger « superficiel ». Au contraire.Mais ça n’est pas par son idéologie – quoi qu’on pense de celle à laquelle il s’est vendu – qu’il est dangereux. Il n’en a pas (ou plus exactement, il serait prêt à se vendre à toutes… c’est d’ailleurs ce qu’il fait, à certains égards).

C’est précisément par sa vacuité, pour elle, contre elle, à cause d’elle, ou un peu tout « en même temps », que cet homme sera capable d’absolument tout, sans aucune limite.


3 comentários:

Zephyrus disse...

Mulheres mais velhas costumam ser mais fáceis, tem menos libido logo as exigências íntimas são menores, o que acaba por ser muito vantajoso para quem prefere outra coisa. Exemplos não faltam. Saudações cordiais.

Blogue de Júlio de Magalhães disse...

Para Zephyrus:

EXACTAMENTE!

João Alves disse...

Caro Zephyrus: "Mulheres mais velhas tem menos libido, logo as exigências íntimas são menores…"???!!! Quem escreve isto nada sabe sobre mulheres. É conhecido dos cientistas (e de quem as conhece intimamente em várias idades) o facto de o apetite sexual de uma mulher atingir o seu pico por volta dos 30 enquanto o homem atinge-o por volta dos 18. Logo, em termos sexuais as mulheres mais velhas correspondem aos homens mais novos. Isto é, têm menos dores de cabeça, if you know what I mean!!! Escusava de dizer disparates para chegar à insinuação que não concretizou.