Récemment
nommé à la tête de l'Institut du monde arabe, Jack Lang a souhaité
créer des partenariats entre l’IMA et les principaux établissements
culturels parisiens. C’est
ainsi qu’à l’occasion de l’entrée au répertoire de la
Comédie-Française, pour la première fois, d’une
pièce traduite de l’arabe, Rituel pour une métamorphose du dramaturge
syrien Saadallah Wannous, un partenariat a pu être mis en place entre
les deux institutions.
Parallèlement
à la création au Théâtre-Français de cette pièce, dans une mise en
scène de Sulayman Al-Bassam, l’Institut du monde arabe propose, en
partenariat avec la Comédie-Française, Actes Sud-Papiers et l'INALCO, un
cycle de trois soirées autour de la personnalité et de l'œuvre de
Saadallah Wannous (les 16 avril, 16 mai et 13 juin prochains).
A la Comédie-Française
Rituel pour une métamorphose, du 18 mai au 11 juillet.
A l’Institut du monde arabe
Le mardi 16 avril, à 18h30, projection d'Il y a tant de choses à raconter,
film d'Omar Amiralay, suivie d'un débat autour de la personnalité et de
l'œuvre théâtrale de Saadallah Wannous avec Hala Albdalla, réalisatrice
et productrice et Hoda Ibrahim, critique de cinéma.
Le jeudi 16 mai à 18h30, débat autour de Rituel pour une métamorphose
de Saadallah Wannous avec Sulayman Al-Bassam, metteur en scène, Sylvia
Bergé, sociétaire de la Comédie-Française, Farouk Mardam Bey, éditeur,
Luc Deheuvels, professeur à l’INALCO, Rania Samara, traductrice, Mohamed
Seif, metteur en scène, Salwa Alneïmi, poétesse et
écrivaine.
Le jeudi 13 juin, à 18h30, lectures de textes de Saadallah Wannous par les Comédiens-Français.
Saadallah Wannous
est né en 1941, en Syrie. Après des études de journalisme au Caire, il
écrit pour les pages culturelles du journal Al-Baath en Syrie et
As-Safir au Liban, tout en commençant une carrière d’auteur dramatique. À
la fin des années 1960, étudie le théâtre à Paris. À son retour à
Damas, profondément influencé par
divers courants théâtraux européens, il milite en faveur d’un théâtre
mêlant tradition et modernité, et participe à la création du premier
festival de théâtre du monde arabe. Il fonde, à la fin des années 1970,
l’Institut supérieur du théâtre de Syrie, ainsi qu’une revue, La Vie
Théâtrale. Partisan d’un théâtre politique, en prise avec la
société, ses pièces se veulent émancipatrices et explorent sans
concession les liens entre l’individu et le pouvoir. Considéré comme
l’un des plus grands hommes de théâtre de langue arabe, il meurt
prématurément en 1997.
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2 comentários:
Um grande escritor prematuramente desaparecido.
Um grande escritor prematuramente desaparecido.
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