segunda-feira, 31 de outubro de 2016

E SE O ÊXODO DO EGIPTO NÃO EXISTIU?

 

Pourquoi ne trouve t-on aucune mention des pyramides d’Egypte dans la bible ?

 

Et si toute l’histoire de l’exode d’Egypte n’était qu’une fadaise et si nous pouvions le prouver ?

Je ne me rappelle pas une époque où je n’ai pas été mal à l’aise au sujet de l’histoire de l’exode des israélites d’Egypte. En fait, mal à l’aise est une sous-estimation, car j’ai toujours été vraiment irrité par cette fameuse histoire de Moïse et le pharaon d’Egypte. Quelque part, ce conte israélite ne semblait pas coller avec l’histoire ancienne de l’Egypte, ni avec ma façon de voir la chose. A l’encontre de bien des gens, je n’ai jamais pu accepter cette incroyable conte comme vérité.

A chaque fois qu’on prononce le mot “exode”, tout le monde, inconsciemment et instantanément reconnaît l’histoire des Israélites fuyant la poigne du Pharaon sanguinaire, emmenés par Moïse hors d’Egypte. Grâce à l’église, la synagogue, la mosquée et bien sûr les films d’Hollywood, l’histoire de l’exode (biblique) s’est profondément ancrée dans l’inconscient collectif des masses, si profondément que l’histoire de Moïse et du Pharaon est devenue presque une vérité inamovible que tout le monde croit s’être déroulée dans l’ancienne Egypte.

Mais en fait, rien dans cette histoire et son contexte n’indique que ceci s’est produit en Egypte, mis à part peut-être la fausse association entre le mot “pharaon” et “roi” d’Egypte.

De la même manière, il n’y a rien dans les archives de l’ancienne Egypte ou dans ses traditions orales qui ne fasse ne serait-ce qu’allusion à ce conte de Moïse se produisant en Egypte. Plus choquant même est le fait que les archives de l’Egypte antique ne se réfèrent JAMAIS aux rois d’Egypte comme étant des “pharaons”. Et oui, pharaon n’a jamais été le titre porté par un roi d’Egypte. Associer le mot pharaon à l’Egypte antique n’est qu’un mythe propagé par des siècles de mensonge amené par une interprétation erronée de l’histoire biblique.

La seule et unique raison pour laquelle nous savons que l’histoire de l’exode des Israélites s’est produite en Egypte est parce que la bible le dit. Nous continuons à croire que ceci est le cas parce que les égyptologues acceptèrent le narratif biblique et désignèrent inconsidérément les rois d’Egypte comme “pharaons”. Mais si nous examinons ce que le texte hébraïque de la bible ancienne (que nous avons en ce moment même entre nos mains…) a utilisé en référence, nous ne trouvons alors bizarrement pas l’Egypte mentionnée dans ce texte comme le site, la terre de l’histoire de l’exode. Toute cette sombre affaire, cette tromperie s’est produite durant la traduction des histoires bibliques écrites en hébreu et en araméen vers le grec au IIIème siècle AEC. C’est à ce moment que l’Egypte fut placée de force dans la bible hébraïque comme le théâtre des histoires israélites. Ironiquement, cet acte de duplicité fut perpétré sur le sol égyptien, plus spécifiquement dans sa légendaire grande bibliothèque d’Alexandrie.

Et si la bible telle que nous la connaissons avait été falsifiée ?
  • Et si la toute première traduction occidentale des soi-disant histoires des israélites, ce que nous connaissons comme étant la bible des septantes ou bible septante, était en fait une traduction déformée ?
  • Et si toutes les histoires des Israélites que nous croyons tous s’être passées en Egypte, simplement ne se déroulèrent pas là ?
  • Et si l’Egypte fut frauduleusement introduite dans la bible comme le théâtre de l’action des histoires des Israélites ?
  • Et si la patrie du judaïsme et des anciens Israélites n’était pas la Palestine ?
  • Et si l’Egypte antique n’avait jamais connu aucun soi-disant pharaon ?
  • Et si Abraham, Joseph et Moïse n’avaient en fait jamais mis un pied en Egypte, ni même rêver de le faire ?
Et si toute l’histoire de l’Exode d’Egypte était fausse et que nous pouvions le prouver ?

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les pyramides égyptiennes et les grands temples ne sont pas mentionnés dans la bible ? Savez-vous que l’Egypte est mentionnée dans la bible environ 600 fois ? Ce chiffre est phénoménal et laisse perplexe en même temps, car personne ne peut revisiter l’Egypte tant de fois et ne jamais se référer une seule fois à ses icônes passées: les Pyramides.

D’un autre côté avez-vous une idée du nombre de fois où Israël et les Israélites furent mentionnés dans les archives (NdT: très complètes et méticuleuses) égyptiennes antiques?
Préparez-vous à une surprise: seulement une fois ! Ne sautez pas à une conclusion hâtive, ceci n’est pas notre preuve que l’Egypte ne fut pas la terre de l’Exode, ceci n’est qu’un prélude à notre recherche (comme détaillée dans notre livre “Egypt knew no Pharaos nor Israelites”).

On nous a gavés de l’idée que les Israélites furent maintenus captifs, en esclavage pendant près de 400 ans (certains disent 260 ans) en Egypte et pourtant toutes leurs histoires n’ont aucune trace de l’influence égyptienne. De plus et à notre grand étonnement, l’esclavage ne fut pas une pratique commune et courante dans l’Egypte antique dans un premier temps. A l’encontre de la culture répandue de l’esclavage dans les histoires israélites, l’Egypte antique n’a jamais eu de marché public pour commercer les esclaves.

Tout au sujet de la culture antique égyptienne, son art, son architecture, ses monuments, son peuple, sa théologie, sa mythologie et son panthéon des dieux, est de manière unique fort et culturellement marquant et ce même encore de nos jours. Après un tel long séjour dans le pays de la vallée du Nil, on pourrait s’attendre à trouver quelques traces d’influence culturelle égyptienne dans l’histoire et le narratif israélite, mais ce ne fut pas le cas. Bien que les Israélites ne passèrent qu’environ 70 ans durant la “captivité babylonienne”, et bien cette période fut documentée à la fois par les Israélites et les Babyloniens et des références à cette période se trouvent toujours dans les archives perses.

D’un autre côté, la bible hébraïque clame que les Israélites séjournèrent 400 ans en Egypte et nous ne trouvons aucune documentation en dehors de la bible, ni aucune mention du séjour des Israélites en Egypte, ni même de leur exode dans les archives égyptiennes ou même non-égyptiennes.

Il n’y a même pas eu une mention des pyramides, une des merveilles du monde ancien, dans les histoires israélites. Vous ne pouvez pas demeurer si longtemps en Egypte sans remarquer les pyramides. La très vaste majorité des historiens et des leaders militaires qui vinrent en Egypte depuis l’antiquité comme Alexandre le Grand, Strabo, Diodorus Siculus et bien sûr Hérodote, tous mentionnèrent et documentèrent leurs souvenirs et commentaires au sujet de ce site si célèbre.

“Le huitième roi, Chemmis de Memphis, régna pendant 50 ans et construisit la plus grande des trois pyramides, qui sont parmi les sept merveilles du monde”, Diodorus Siculus (90-30 AEC), Librairie de l’histoire

Mais quand on en vient aux Israélites, leur bible hébraïque est complètement silencieuse non seulement au sujet des pyramides mais aussi de toute caractéristique de l’ancienne culture ou architecture égyptienne ancienne.

70 ans de captivité à Babylone ont laissé leur marque sur la culture hébraïque, le talmud et la bible hébraïque. Des thèmes de la mythologie sumérienne et babylonienne comme ceux du déluge, d’Adam et Eve et de l’arbre de la connaissance peuvent être reconnus dans la bible hébraïque. Bien des parallèles pourraient être tracés entre la légende de la naissance du roi Sargon d’Akkad et celle de Moïse.

Le séjour de 400 ans en Egypte aurait dû laisser une empreinte sur les Israélites et leur culture, mais on ne la trouve nulle part pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Egypte. Et non, l’argument disant que les Israélites résistèrent à être affectés par des croyances païennes et une telle culture ne peut pas être considéré comme valide, car toutes sortes d’influences sumériennes, assyriennes et babyloniennes (toutes païennes) et références culturelles en cela connectées furent bourrées dans leur torah.

La comparaison pas si fréquente entre le monothéisme du roi Akhenaten et celui des Israélites n’est pas non plus valide par essence car le culte juif est tribal, militariste et manque (en fait par interdit) de toutes manifestations artistiques véritables, tandis que celui d’Akhenaten était universel par nature (bâti sur la croyance ancienne égyptienne d’un dieu suprême), qui fut célébré et marqué par des travaux artistiques et architecturaux révolutionnaires. De plus, le dieu Aten d’Akhenaten était une déité inclusive qui embrassait tous ses enfants et non pas une seule tribu bien spécifique dans le désert.

Peu importe la profondeur à laquelle vous creusez dans les histoires israélites, vous ne trouverez aucune influence égyptienne, pas un gramme d’impact culturel, à part peut-être la seule mention du mot “pharaon”. Devinez la nouvelle: l’Egypte n’a pas non plus connu de “pharaons”. Ré-examinez vos propres croyances pour réaliser comment elles en sont venues à vous définir. De fait, vous êtes limité, si pas pré-conditionné, par nos vieilles croyances et histoires. Comme elles ont jadis marqué notre histoire ces mêmes vielles histoires continuent de façonner notre présent. Seule une observation critique de quelques unes de nos vieilles croyances décidera si elles garderont leur autorité (injustifiée) sur nous dans le futur.

Si vous recherchez la vérité et désirez mettre à jour la vérité qui a été bloquée pendant plus de deux mille ans, alors vous pourriez être intéressé de lire le livre du Dr Ashraf Ezzat: “Egypt Knew no Pharaohs nor Israelites” (sur plateforme Kindle en anglais)

On nous a donné des mensonges à téter depuis bien trop longtemps. Il est grand temps d’être sevré.

Dr. Ashraf Ezzat


url de l’article original: https://ashraf62.wordpress.com/2016/07/24/why-are-the-pyramids-not-mentioned-in-the-bible/

Traduit de l’anglais par Résistance 71

source:https://resistance71.wordpress.com/2016/10/30/au-coeur-du-mensonge-historique-suite-ou-sont-passees-les-pyramides-dans-les-contes-bibliques-dr-ashraf-ezzat/



THOMAS PIKETTY, A ECONOMIA E AS PRESIDENCIAIS FRANCESAS


Thomas Piketty

aqui referi Thomas Piketty, aquando da publicação do seu livro Le capital au XXIe siècle.

O eminente economista deu esta semana uma entrevista a "L'Obs", a propósito das próximas eleições presidenciais francesas, onde denuncia a "improvisação permanente" do chefe do Estado em matéria de economia e julga "marciais" as propostas dos candidatos às primárias da direita.

Na impossibilidade de transcrever integralmente a entrevista, registo algumas das afirmações de Piketty:

- Pour moi, il n'y a pas de trente-six solutions; s'il n'y a plus de critères automatiques, il faut permettre des choix démocratiques et donc instaurer un parlement de la zone euro. Il peut prendre plusieurs formes: celle que je privilégie serait une chambre composée de parlementaires nationaux en proportion de la population de chaque pays. Ce qui importe, c'est d'avoir une formation démocratique dotée d'une légitimité forte, pour prendre des décisions sur les niveaux de déficit, sur la restruturaction de la dette - on ne pourra pas éternellement repousser les décisions sur la dette grecque ou celles des pays de l'Europe du Sud - ou sur un impôt commun sur les grandes sociétés. C'est la responsabiité de tous les candidats, de droite comme de gauche, d'ouvrir ce débat et d'exposer des propositions, qui seront ensuite soumises à l'Allemagne, à l'Espagne, à l'Italie et à nous autres partenaires. Mélenchon parle de plan B - sortir des traités - mais je voudrais bien l'entendre sur son plan A - quelle réforme des traités il imagine. Si on avance une proposition sérieuse pour une vraie gouvernance démocratique capable de décider des niveaux de déficit, je ne doute pas qu'on arrivera à un compromis.

- Il faut aussi mutualiser une partie des dettes et bâtir un impôt comnun, qui toucherait au moins, pour commencer, les plus grandes sociétés. Cet impôt financerait un budget commun de la zone euro, qui pourrait relancer l'économie et investir dans les infrastructures, la recherche, l'enseignment supérieur. Typiquement, le budget d'Erasmus - 2 milliards d'euros pour toute l'Union - devrait être multiplié par dix. Les intérêts de la dette, même avec des taux très faibles, atteignent, eux, 200 milliards d'euros. Qu'est-ce qui prépare le mieux l'avenir? On gâche nos chances. L'Europe a le meilleur modèle social du monde. J'aimerais aussi qu'elle ait le meilleur avenir, et donc les meilleures universités, les meilleures centres de recherche, la jeunesse la mieux formée. Ce n'est pas le cas.

- Dès qu'il y a des propositions qui sortent du cadre, on les repousse en leur apposant l'étiquette de "populistes". Pourtant, que ce soit le candidat aux primaires démocrates Bernie Sanders aux États Unis, Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, ces nouvelles voix ne proposent rien de radical.  Renoncer à la mise en concurrence généralisée des territoires ou des pays n'est pas une proposition extrême. Suggérer de se débarasser des dettes du passé pour construire la croissance non plus: c'est ainsi que s'est construite l'Europe dans les années 1950. La dette publique c'est de l'argent que l'on se doit finalement à nous-mêmes. La réaménager, ça n'est rien d'autre qu'organiser des transferts des uns vers les autres. Il y a aujourd'hui des enjeux plus importants: le réchauffement climatique, les jeunes générations... La réponse de gauche à la mondialisation n'est pas parfaite, mais si on ne se appuie pas sur elle, c'est la réponse "trumpienne" ou lepéniste qui risque de prendre la place.

Muitas outras afirmações constantes desta entrevista mereceriam transcrição, mas estou a fazê-la directamente da revista em papel, por falta de acesso ao texto online.


Acrescentarei tão só que Piketty acabou de publicar Aux urnes citoyens!, uma recolha de crónicas de 2012 a 2016.

sábado, 29 de outubro de 2016

VERLAINE/RIMBAUD - O CASAL ESCANDALOSO




Publica o nº 573 (do próximo mês de Novembro) do "Magazine Littéraire" um interessante dossier sobre "Verlaine/Rimbaud - Le couple scandaleux". Nunca é demais ler Verlaine, ler Rimbaud, ler a história das suas vidas.

Outros trabalhos impedem-me de elaborar aqui sobre a matéria, mas não quero deixar de partilhar a referência ao livro que aborda o relacionamento simultaneamente apaixonado e tempestuoso dos dois poetas, organizado por António Moura para a Hiena Editora, em 1993, com o título Graças e Desgraças de um Casal Ventoso.


Trata-se de uma obra sucinta, apoiada documentalmente, que relata numa centena de páginas a vida comum de ambos, desde a altura em que se conheceram até à data da separação.

Recomenda-se, para os mais interessados, a leitura, sempre edificante, das várias biografias dos dois escritores.

segunda-feira, 24 de outubro de 2016

RICHARD AVEDON NA BNF



Rudolf Nureyev

Decorre na Bibiothèque nationale de France (BnF), do passado dia 18 deste mês até 26 de Fevereiro de 2017, uma exposição sobre a obra do fotógrafo americano Richard Avedon (1923-2004), célebre pelas suas fotos de personalidades famosas, como Rudof Nureyev, Marguerite Duras, Jean Cocteau, François Truffaut, Jean Genet ou Catherine Deneuve.


Marguerite Duras

Transcrevemos a notícia do site da BnF:

La France d’Avedon
Vieux Monde, New Look

Exposition


du 18 octobre 2016 au 26 février 2017 François-Mitterrand / Galerie 2

Les liens singuliers du photographe américain Richard Avedon avec la France sont au cœur d’une exposition qui rassemble plus de 200 de ses œuvres.
Reconnu et célébré dans le monde entier en tant que photographe de mode mais aussi pour ses portraits de personnalités, Richard Avedon (1923- 2004) a entretenu avec la France une relation intense. L’exposition explore les manifestations de cet attachement qui parcourt son œuvre depuis les années quarante, quand il vient photographier les collections de mode à Paris pour Harper’s Bazaar jusqu’à sa collaboration au magazine Egoïste à partir de 1985. Entretemps, il revient en 1968 pour travailler autour de l’œuvre de Jacques Henri Lartigue.
À chaque rencontre, Avedon est amené à se réinventer et enrichit l’image photographique d’autres formes d’art : le texte, le livre, la narration cinématographique, la danse…
La France d’Avedon est ainsi racontée autour d’un film, d’un livre et d’un magazine, qui marquent autant de moments clés de son parcours. De très nombreux portraits sont présentés parmi lesquels ceux de Jean Cocteau, Coco Chanel, Catherine Deneuve, Jean Genet, Jeanne Moreau, Yannick Noah, Isabelle Adjani…

Jean Cocteau
François Truffaut
Jean Genet
Catherine Deneuve

Uma oportunidade única para apreciar mais de 200 obras de Avedon.


domingo, 16 de outubro de 2016

O MUSEU DE CAPODIMONTE, EM NÁPOLES



A subida ao trono napolitano de Carlos VII de Bourbon (1734-1759), filho de Filipe V de Espanha e de Isabel Farnese, foi crucial para a cidade. Depois de cerca de dois séculos de vice-reis espanhóis (1503-1707) e 30 anos de dominação austríaca (1707-1734), Nápoles voltou a ser a capital de um reino independente.

Uma das preocupações do jovem soberano consistiu na reorganização urbanística da cidade. Em 1738 encomendou a Antonio Medrano a edificação de um palácio nos bosques verdejantes da colina de Capodimonte, que dominam a baía em frente ao Vesúvio, a mais extensa reserva natural de Nápoles, com mais de cento e vinte hectares. O palácio passa a ser utilizado como residência real, nos dias de diversão, especialmente na época de caça, e como local de exposição das colecções preciosas herdadas por Carlos VII de sua mãe Isabel Farnese, filha dos duques de Parma e de Piacenza.

Por vontade régia, foram transferidas para o Palácio de Capodimonte as obras de arte (pintura e escultura) que se encontravam nos palácios Farnese de Roma, Parma, Piacenza e Colorno. As obras clássicas recuperadas das escavações de Ercolano e de Pompeia foram colocadas no Real Museo Borbonico, hoje Museo Archeologico Nazionale. Em 1759, Carlos de Bourbon, que usara o nome de Carlos VII como rei de Nápoles, sucedeu a seu irmão Fernando VI no trono de Espanha com o nome de Carlos III. Sucedeu-lhe em Nápoles o seu terceiro filho, Fernando IV, que reinou de 1759 até Janeiro de 1799, quando foi deposto pela República Partenopeia, depois, de Junho de 1799 até 1806, quando foi deposto por Napoleão Bonaparte, e finalmente de 1815 a 1816. Em 1816, juntou a Sicília à coroa de Nápoles e proclamou-se rei das Duas Sicílias, reinando até à data da sua  morte em 1825. Entre 1808 e 1815 foi rei de Nápoles o marechal francês Joachim Murat, que foi fuzilado em 1815, após a queda de Napoleão.

Serve esta pequena digressão dinástica para explicar que apesar das sucessivas mudanças no trono, o Palácio de Capodimonte foi objecto de cuidado especial por parte dos monarcas. Durante o "Decénio Francês", Murat e sua mulher Carolina Bonaparte mandaram executar trabalhos de restruturação e decoração (passando a usá-lo como residência) e após a restauração borbónica o Palácio converteu-se num lugar privilegiado da vida da corte e dos grandes acontecimentos.

Com a unificação de Itália são ampliadas as instalações museológicas do Palácio, que se torna propriedade da Casa de Saboia e serve de residência do duque de Aosta até ao fim da Segunda Guerra Mundial. Em 1957, depois de chegarem as colecções de arte medieval e moderna anteriormente expostas no Museu Arqueológico, nasce o Museo e Gallerie Nazionali di Capodimonte.

Importa salientar que o Museu cresceu à volta da impressionante colecção Farnese, herdada por Isabel Farnese, e da colecção do cardeal Stefano Borgia, adquirida pelos Bourbons em 1817. Para mais informações sobre as transferências de colecções pode ver-se o post que publiquei aqui sobre o Museu Arqueológico de Nápoles.

Reproduzimos imagens do exterior e das principais peças expostas:








Justiça Farnese (Giorgio Vasari)
Antinoo (Guglielmo della Porta)
Cardeal Alessandro Farnese, futuro papa Paulo III (Rafael)

Cardeal Alessandro Farnese, futuro papa Paulo III (Tiziano)
Leão X com dois cardeais (Andrea del Sarto)
Paulo III (Tiziano)
Paulo III com os sobrinhos (Tiziano)
Carlos Quinto (Tiziano)
Filipe II (Tiziano)
Assunção da Virgem (Masolino da Panicale) - Parte central de um tríptico de duas faces cujas portas laterais se encontram em Londres e Filadélfia
Juízo Universal, a partir do fresco de Miguel Ângelo (Marcello Venusti)
Madonna del velo (Sebastiano del Piombo)

Madonna del Passeggio (Rafael)
Assunção da Virgem, com São João Baptista e Santa Catarina de Alexandria (Fra Bartolomeu [della Porta])
Duplo retrato masculino, figurando Ottavio Farnese, duque de Parma e Piacenza e Francesco De Marchi, arquitecto militar (Maso da San Friano [Tommaso Mazzuoli])
Danae (Tiziano)
Madalena penitente (Tiziano)


São Sebastião


Rinaldo e Armida (Ludovico Carracci)
Hércules na encruzilhada (Annibale Carracci)

Baco (Annibale Carracci)
Quarto de dormir de Francisco I e Maria Isabel de Espanha
As Quatro Estações (Guido Reni)
Atalanta e Hipomene (Guido Reni)
A Parábola dos Cegos - O Misantropo (Pieter Bruegel, o Velho)




Carlos Quinto (Bernart van Orley)
Queda de Ícaro (Carlo Saraceni), ao centro
Francesco Albotto
Il ponte di Rialto (Francesco Guardi), Vaprio e Canonica verso sud della riva occidentale dell'Adda (Bernardo Bellotto), Veduta della isola di San Giorgio Maggiore (Francesco Guardi)

Assunção de Madalena (Sebastiano Ricci)
Sala della Culla (Sala do Berço) - O nome recorda o berço dado pela cidade de Nápoles aos Saboias, pelo nascimento de Vítor Manuel III. O nome antigo era Gran Galleria color cece. O pavimento em mármore da época romana provém da Villa Jovis, de Tibério, na ilha de Capri
Carlo di Borbone in abiti da cacciatore (Antonio Sebastiani)
Idem
Carlo di Borbone in visita alla Basilica di San Pietro (Giovanni Paolo Panini)
Carlo di Borbone in visita a Benedetto XIV nella cofee-house del Quirinale (Giovanni Paolo Panini)

Fernando IV (Anton Raphael Mengs)
Maria Amalia de Saxonia (Francesco Liani)
Sala de jantar - Retrato da Família de Fernando IV (Angelica Kauffman)
Salão de festas (Antonio Niccolini)
Gruppo presepiale 'dell'elefante' - Manifattura napoletana
Carro de Vénus (Filippo Tagliolini)
Salotino di porcellana (Real fabbrica della porcellana di Capodimonte)
Idem
Idem
Napoleão I (François Gérard)
Letizia Ramolino Bonaparte (Antonio Canova)
Diana caçadora (Richard James Smith)
Saffo (Tito Angelini)
A Morte de Virginia - A Morte de César (Vincenzo Camuccini)
Ulisses na corte de Alcino (Hayez)

Pastor com pífaro (Salvatore Irdi)



Cibório (Cosimo Fanzago)
Sete tapeçarias representando cenas da batalha de Pavia, entre o exército imperial de Carlos Quinto e o exército do rei Francisco I de França (Manufactura flamenga)
Políptico com a história da Paixão (Manufactura de Nothingham)
São Luís de Tolosa (Simone Martini)

Flagelação (Caravaggio)
Idem
Idem
Pretendemos fornecer um panorama das obras existentes neste notável Museu de Capodimonte. As imagens não têm a qualidade que desejávamos, mas tal deve-se principalmente à rapidez com que tivemos de fotografar as centenas de peças expostas, das quais se reproduz apenas uma parte.