O nº 566, deste mês de Abril, do Magazine Littéraire, é dedicado a Simone de Beauvoir, cujo passamento ocorreu há trinta anos, precisamente a 14 de Abril de 1986.
Nele se evoca a figura da autora de Le Deuxième Sexe (1949) e a sua relação com os movimentos feministas.
Pelo seu interesse, inserimos as duas páginas do artigo de Sandra Boehringer Hors sujet dans la Grèce antique, onde se afirma:
«Les Grecs sont avant tous préoccupés par l'origine du zoon politikon, l'être qui vit en cité. Et, dans ces récits, la différence qui fait sens n'est pas celle qui distingue les hommes des femmes, mais celle qui différencie les Barbares des Grecs, puis celle qui différencie les membres d'une cité - hommes et femmes libres et citoyens- de ceux d'une autre cité. ........................ Si la différenciation sexuelle apparaît, elle ne se pose que par des groupes statutaires - et là, également, il serait anachronique d'y voir les formes de subjectivation que nous connaissons. L'émergence d'identités personnelles fondées sur le critère d'une pratique sexuelle et sur le critère du sexe de la personne desirée est un phénomène récent (homosexualité vs hétérosexualité). L'érôs grec ne connaît pas de distinction sexuée permanente, et il n'y a pas en Grèce ancienne de groupes de personnes (esclaves et libres, hommes et femmes, riches et pauvres) se reconnaissant une expérience commune d'une forme de vie particulière ou comme objets de stigmatisations semblables.........
Ainsi, il n'y a jamais eu de "mouvement féministe" en Grèce, pas plus qu'il n'y a eu d'homosexuelles pouvant reivindiquer des droits ou dénoncer des inégalités, car il n'y avait pas, chez les femmes, un sentiment d'appartenance à un groupe qui vivait une vie semblable ou qui subirait les mêmes discriminations.»
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Sobre o tema (e em sentido mais amplo) escreveram figuras notáveis como Freud, David Halperin, Michel Foucault, Margaret Mead, etc.
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